Actualités 28 août 2014

Le beau temps aide les récoltes

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Le beau temps des dernières semaines ravit les producteurs de légumes de transformation, haricots, pois, concombres et maïs sucrés.

Il permet de rattraper le retard de maturité engendré par les températures froides du mois d’août. La Financière agricole a accordé une prorogation afin d’augmenter la durée de la période de récolte des haricots jusqu’à jeudi prochain 10 octobre. Pour le maïs sucré, une demande de report jusqu’au 16 octobre a également été adressée à l’institution.

« La chaleur des derniers jours a fait du bien », reconnaît la directrice générale de la Fédération des producteurs de fruits et de légumes de transformation, Judith Lupien. Celle-ci précise que la cueillette de haricots devrait se terminer d’ici le week-end dans Lanaudière, le prolongement accordé par La Financière couvrant la récolte jusqu’au vendredi 4 octobre. Dans Saint-Jean–Valleyfield, celle-ci devrait prendre fin la semaine prochaine. La programmation de La Financière devait en principe se conclure le 22 septembre.

« Les rendements dans le haricot sont bons et on peut dire qu’il s’agit d’une bonne année », déclare Judith Lupien.

Dans le secteur du maïs sucré, le temps chaud des derniers jours est également bienvenu. Consciente que la récolte ne sera toutefois pas terminée le 6 octobre, la Fédération a également demandé une prorogation de 10 jours à La Financière. Les rendements correspondent aux prévisions.

La surprise provient du secteur des concombres de transformation, la récolte ayant pris fin la semaine dernière. Malgré la reprise de certains semis, les volumes récoltés vont du simple au double, passant de 5 000 à 10 000 tonnes. Ce revirement de situation s’explique en grande partie par le rapatriement au Québec d’une partie de la production ontarienne dans une usine de Brantford. Cette usine a été achetée par Whyte’s qui a déplacé ses activités à ses emplacements de Saint-Louis-sur-Richelieu et de Laval. On se souviendra du coup d’éclat de l’ex-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Laurent Pellerin, qui avait brandi un pot de cornichons à un congrès annuel de l’Union pour dénoncer la perte de production québécoise au profit des importations indiennes.

Enfin, dans le secteur des petits pois, les rendements correspondent aussi à la fenêtre des semis. « Ce n’est pas une année extraordinaire », illustre Judith Lupien, surtout en considérant la récolte exceptionnelle de l’été 2012.