Histoires de relève 30 janvier 2024

Un transfert non apparenté réussi

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’agriculture. Dès l’âge de 7-8 ans, j’ai su que je ferais carrière dans ce domaine. Mon rêve s’est concrétisé en 2021 lorsque j’ai réalisé un transfert de ferme non apparenté en reprenant l’entreprise de Gilbert Boucher. Cette ferme laitière détient près de 50 kg/j, compte 39 stalles entravées, et les sujets de remplacement ainsi que les vaches en transition sont logées en stabulation libre. Avec mes 67 hectares cultivés, mon entreprise est autosuffisante en fourrages, en maïs-grain et en paille. De plus, je cultive du soya destiné à la vente, ainsi que le surplus de maïs-grain.

J’ai commencé à travailler dans l’entreprise de M. Boucher dès 2007, alors que j’étais au secondaire. J’y travaillais les fins de semaine et durant les congés scolaires. Il en était de même durant mes études à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de La Pocatière, où je suivais des cours en Gestion et exploitation d’entreprise agricole. En 2014, je travaillais à temps plein dans l’entreprise et je suis devenu rapidement responsable du troupeau et de sa régie. Depuis mon arrivée à temps plein, les performances laitières se sont grandement améliorées, ce qui a permis d’ailleurs de plus que doubler le quota détenu et produit.

M. Boucher a su transmettre ses connaissances et ses conseils pour une bonne et saine gestion d’entreprise laitière, que je m’efforce d’appliquer au quotidien.

En tant que père de deux petites filles, mon objectif à court terme est d’améliorer mon efficacité au travail afin de pouvoir passer le plus de temps possible auprès de ma famille. À moyen et long terme, je souhaite poursuivre le développement de mon entreprise et continuer d’améliorer mes performances technico-
économiques.

Étant une relève soucieuse d’être en bonne situation financière, je suis conscient qu’il ne faut pas prendre les bouchées trop grosses et, surtout, trop rapidement.

Je me donne du temps pour bien réfléchir aux investissements à venir, je me permets de challenger mes idées et je n’hésite pas à demander des conseils auprès de mon réseau.  


En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec