La formation, un élément primordial, même à 32 ans

Pour moi, la formation est très importante, car elle jette les bases les plus solides pour permettre un succès entrepreneurial. Non seulement elle ouvre notre esprit sur l’évolution des techniques en agriculture, mais elle nous permet de nous entourer de gens qualifiés pendant quelques années pour apprendre et nous développer en tant que futurs entrepreneurs en agriculture. C’est mon cas, et je suis choyé d’avoir été entouré de ces professionnels qui me poussent chaque jour à me dépasser.

J’ai effectué un retour aux études à l’âge de 32 ans. Je suis actuellement inscrit au programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) au collège Lionel-Groulx. Ce n’est pas toujours facile, ça représente son lot de défis, mais j’ai tout de même réussi à maintenir la meilleure moyenne de ma cohorte, tout au long de mon parcours scolaire. Selon mes enseignants, j’exerce une présence positive dans la classe et je motive les autres élèves à se surpasser. J’ai même reçu une bourse qui reconnaît cette influence.

Ne provenant pas du milieu agricole, le réseau de contacts que je tisse au cours de ma formation est d’autant plus important. Il s’agit du plus beau métier du monde, car à toutes les saisons qui reviennent, nous avons la chance de voir la vie naître sous nos yeux. Nous sommes privilégiés d’être aux premières loges afin de voir les premières fleurs émerger.  

Parallèlement à mes études, je suis fier papa d’une famille de cinq jeunes enfants. Avec eux, les journées sont déjà bien remplies, mais je ne changerais pas les choses. Finalement, j’ai aussi démarré mon entreprise durant mon parcours collégial avec une belle croissance suivie. Nous spécialisant d’abord en transformation, nous avons commencé graduellement la production maraîchère la saison dernière. Ma femme, qui m’aide dans ce projet depuis le premier jour, et moi complétons actuellement notre plan d’affaires afin d’intégrer la production cunicole. Nous espérons ainsi être un modèle de ferme diversifiée en proposant une intégration verticale à 100 %.


En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec