Retour sur l’expérience de travail d’été d’une étudiante

Pour plusieurs étudiants, le retour en classe rime avec la fin d’une expérience de travail d’été. Pour certains, cette expérience était éloignée des études, alors que pour d’autres, elle était totalement alignée sur celles-ci. Aussi, certains étudiants auront pu profiter d’une expérience enrichissante, directement en lien avec les compétences acquises durant leur programme d’études, comme Léane Laflamme, une étudiante de deuxième année du programme en Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) de l’ITAQ. En effet, avec la mise en place d’une collaboration qui repose sur la complémentarité des partenaires, les étudiants ont la possibilité de transférer leurs apprentissages d’un milieu à l’autre. 

Pour Argelia Torres Hernandez, conseillère en agroenvironnement à Torres service-conseil, qui a accueilli Léane, l’été avec cette dernière a été stimulant, d’autant plus que c’est une étudiante avec le regard curieux qui est grandement intéressée par le monde agricole. « Un intérêt complémentaire à l’acte agronomique puisqu’il vient du milieu des producteurs agricoles, avec qui je collabore au quotidien », ajoute Mme Torres Hernandez. 

Il s’agit d’une formule gagnante pour elle : « Le partage de la vision d’une jeune de la relève appuyée de l’expérience de la famille, des producteurs qui œuvrent dans la production laitière et des grandes cultures depuis quelques générations, ajoute à la dynamique du partage des connaissances. »

De son point de vue, Léane affirme avoir appris beaucoup de choses qu’elle ne connaissait pas, grâce à la rencontre de plusieurs producteurs. Elle a apprécié leurs différentes manières de penser et leurs techniques, ainsi que le fait de voir le résultat final du travail dans les champs. 

« Lors des profils de sol, je constatais les différents types de sol et d’horizons existants. Aussi, j’ai pu ­toucher et voir les différentes textures et savoir ­lesquelles étaient les meilleures pour les champs », confie Léane en faisant des liens avec ses cours de ­l’année précédente à l’Institut.

Pour le futur, elle répond qu’elle aimerait poursuivre ses études au niveau universitaire pour approfondir ses connaissances dans le domaine. En tant que relève ­traditionnelle à la ferme de production laitière Roflamme, elle souhaiterait apporter de nouvelles connaissances agronomiques pour amener son entreprise à un niveau supérieur, notamment en travaillant les bandes riveraines. La formation technique des futurs acteurs du monde agroalimentaire favorise la complémentarité des deux milieux. À cet effet, si vous désirez accueillir un étudiant l’été prochain et soumettre vos coordonnées à nos services, consultez la page à cette adresse : tinyurl.com/5y8b6vud.  

Institut de technologie agroalimentaire du Québec