Actualités 27 avril 2021

Survie du blé d’automne : « C’est hallucinant ! »

Après avoir parcouru le Québec pour analyser la survie des cultures de blé semées l’automne dernier, l’agronome Élisabeth Vachon se surprend des résultats.

Élisabeth Vachon
Élisabeth Vachon

« C’est hallucinant! Le taux de survie est presque de 100 % en Estrie, en Montérégie, dans Lanaudière et au Bas-Saint-Laurent. Le Lac-Saint-Jean a eu moins de neige et quelques plants sont morts, mais c’est très beau quand même », s’emballe-t-elle.

Mme Vachon fait remarquer que ce taux de survie presque parfait, combiné au printemps hâtif que l’on connaît, met la table pour d’excellents rendements dans les cultures semées à l’automne. « C’est vraiment rare un beau printemps comme ça. Les producteurs s’enlignent pour une très bonne saison et ça va faire du bien, car l’an passé a été désastreux dans le blé », analyse l’agronome qui suit près de 8 000 hectares de culture de blé. 


Au Lac-Saint-Jean, à la Ferme Taillon, la parcelle de blé était déjà bien « décollée » le 14 avril.
Au Lac-Saint-Jean, à la Ferme Taillon, la parcelle de blé était déjà bien « décollée » le 14 avril.

Les plantes fourragères ont aussi bonne mine

Au Bas-Saint-Laurent, le producteur laitier Jean-Luc Laplante rapporte une très bonne survie à l’hiver de ses plantes fourragères. Le sol déjà sec lui laisse craindre encore une sécheresse. Toute précipitation même sous forme de neige est la bienvenue!

Au Lac-Saint-Jean, Michèle Lalancette remarque une bonne survie à l’hiver de ses prairies. Le gel du 22 avril ne semble pas avoir eu d’effets trop négatifs.

Au Centre-du-Québec et en Montérégie, le long et inhabituel couvert de neige a protégé les cultures. L’absence de gel meurtrier au printemps entraîne également un excellent taux de survie des prairies et luzernières qui atteint 95 % par endroits.