À Saint-Jean-sur-Richelieu, on se serait cru un 6 mai lorsque cette photo a été prise, le 6 avril. Photos : Élisabeth Vachon
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Après avoir parcouru le Québec pour analyser la survie des cultures de blé semées l’automne dernier, l’agronome Élisabeth Vachon se surprend des résultats.
« C’est hallucinant! Le taux de survie est presque de 100 % en Estrie, en Montérégie, dans Lanaudière et au Bas-Saint-Laurent. Le Lac-Saint-Jean a eu moins de neige et quelques plants sont morts, mais c’est très beau quand même », s’emballe-t-elle.
Mme Vachon fait remarquer que ce taux de survie presque parfait, combiné au printemps hâtif que l’on connaît, met la table pour d’excellents rendements dans les cultures semées à l’automne. « C’est vraiment rare un beau printemps comme ça. Les producteurs s’enlignent pour une très bonne saison et ça va faire du bien, car l’an passé a été désastreux dans le blé », analyse l’agronome qui suit près de 8 000 hectares de culture de blé.
Les plantes fourragères ont aussi bonne mine
Au Bas-Saint-Laurent, le producteur laitier Jean-Luc Laplante rapporte une très bonne survie à l’hiver de ses plantes fourragères. Le sol déjà sec lui laisse craindre encore une sécheresse. Toute précipitation même sous forme de neige est la bienvenue!
Au Lac-Saint-Jean, Michèle Lalancette remarque une bonne survie à l’hiver de ses prairies. Le gel du 22 avril ne semble pas avoir eu d’effets trop négatifs.
Au Centre-du-Québec et en Montérégie, le long et inhabituel couvert de neige a protégé les cultures. L’absence de gel meurtrier au printemps entraîne également un excellent taux de survie des prairies et luzernières qui atteint 95 % par endroits.