Politique 15 mai 2017

Le ministre MacAulay en consultation au Québec

Le ministre fédéral de l’Agriculture, Lawrence MacAulay, a rencontré les membres du conseil général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), et La Terre de chez nous l’a accueilli à ses bureaux le 12 mai.

Le ministre sortait d’une rencontre conjointe avec son homologue provincial, Laurent Lessard, et avec l’UPA, qui s’était tenue à Montréal. « On veut travailler ensemble », a commenté le ministre en entrevue à la Terre, en ajoutant que d’autres rencontres comme celle-là allaient suivre.

Avez-vous la volonté d’améliorer les programmes de gestion du risque en agriculture tels qu’Agri-stabilité?

« C’est ma volonté et celle des 13 autres gouvernements qui prennent ces décisions au pays. J’ai parlé à plusieurs groupes à travers le pays et les programmes de gestion du risque étaient presque toujours mentionnés. Ils voulaient qu’on fasse quelque chose avec Agri-stabilité en particulier. On espère finaliser le tout, en juillet, à Terre-Neuve. Ce n’est pas une bonne chose que le taux de participation d’Agri-stabilité soit passé de plus de 60 % à 30 %. »

Quand prévoyez-vous annoncer les détails du programme de compensation de 350 M$ pour les producteurs de lait et les fromagers?

« Dès que l’Accord économique et commercial global [AECG] sera en place, ces programmes seront prêts à fonctionner. L’Accord est devant le sénat actuellement et ce ne sera pas très long avant que quelque chose arrive. »

À qui seront alloués les contingents d’importation de fromages sans tarif de l’AECG? Aux importateurs ou aux des fromagers?

« J’ai une idée là-dessus, mais ce serait inapproprié de le dire maintenant. J’ai indiqué au ministre Champagne [responsable du Commerce] ce que je pensais, mais c’est à lui de faire l’annonce, pas à moi. Je crois que les producteurs de lait seront contents quand ça sera annoncé. »

Est-ce que le programme Agri-relance sera utilisé pour les producteurs de pommes du Québec aux prises avec la brûlure bactérienne?

« C’est en revue en ce moment et il reste du travail à faire. Il y a plusieurs autres programmes qui sont évalués. »

Avez-vous quelque chose à dire aux agriculteurs du Québec qui sont nos lecteurs?

« Ma job comme ministre, c’est d’aider à améliorer le secteur agricole au Québec et dans le reste du pays. C’est ce que j’ai l’intention de faire. J’ai souvent dit que mon travail était de mettre plus d’argent dans la poche des producteurs. On veut s’assurer qu’ils reçoivent leur part de la croissance qu’on va voir dans les 10 prochaines années. Je suis ouvert et je veux travailler avec eux. »