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Tandis que de nombreux producteurs se questionnent sur la pertinence de suspendre le programme Agri-Québec en 2014, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, soutient qu’il est temps de réviser les programmes de sécurité du revenu pour les simplifier.
« J’ai retenu une expression qui semble tout résumer, a-t-il relevé lors de sa visite à la 177e édition de l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe. On m’a parlé de programmes agri-compliqués. »
Il a d’ailleurs invité les principaux acteurs du monde agricole à participer à cet exercice. « Vous êtes sur le terrain et vous savez comment les rendre [les programmes] plus performants », a-t-il exprimé.
En entrevue à la Terre, le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, qui a un chèque en blanc de son chef pour faire le ménage dans les programmes, a dit espérer vivement que même l’organigramme de La Financière agricole du Québec soit plus facile à consulter sur son site Internet.
« Même moi, je ne m’y retrouve pas, déplore-t-il. C’est pire et plus complexe que l’organigramme du ministère de la Santé! »
Mutisme à La Financière
Qu’en pense le PDG de La Financière? Impossible de parler à Robert Keating, qui n’accorde pas d’entrevues.
La stratégie de communication de l’assureur public dans le secteur agricole semble plutôt reposer sur une « meilleure compréhension des enjeux » de la part des directeurs régionaux.
Une note à l’interne, dont la Terre a pris connaissance, leur a été expédiée afin qu’ils puissent avoir en main toutes les informations nécessaires pour mieux répondre aux producteurs. En effet, plusieurs d’entre eux n’ont pas bien saisi pourquoi La Financière a suspendu le programme Agri-Québec pour l’année de participation 2014.