Politique 5 septembre 2014

Des chercheurs de renom forcés de quitter

e0f0a9ed4d039b072a82456bb6df0ad2

Plusieurs chercheurs subissent les contrecoups du dernier budget Flaherty.

Voici une liste de quelques-uns de ces chercheurs ainsi que les conséquences qu’entraîneront leur départ…

  • Le Dr Shahrokh Khanizadeh – spécialiste dans le développement de variétés de fruits adaptées au climat du Québec et résistantes aux maladies. Il possède une longue feuille de route.
  • Le Dr Bernard Paneton – une sommité de la dérive des pesticides.
  • La Dre Sylvie Jenni – spécialiste de l’amélioration génétique. Elle collabore depuis 15 ans avec les producteurs de laitues. Son départ sonne la fin des travaux sur des problématiques majeures et met ainsi en péril cette production.
  • Le Dr François Castonguay – chercheur d’expérience spécialisé en recherche ovine. Il a mis au point un programme de photopériode.

La même problématique risque de secouer les secteurs de la vigne, des petits fruits et de la pomme, tous cultivés à la station de recherche de Frelighsburg, qui ferme ses portes.

Du côté de la région de Québec, le Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures perd un scientifique d’envergure dans l’amélioration génétique du blé. De plus, sa station de recherche, la ferme expérimentale Jean-Charles Chapais de Lévis, cesse ses activités. Ces coupures, et celles au Centre de recherches de l’Est sur les céréales et les oléagineux d’Ottawa, portent un coup dur aux travaux prometteurs de développement de lignées de blé résistantes aux maladies.

Pour sa part, le Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc, de Lennoxville se départit de ses installations de Kapuskasing, en Ontario, spécialisées en production de bœuf. D’ici un an, AAC mettra aussi fin à son programme de recherche ovine. abolissant ainsi le poste du seul chercheur canadien du secteur, François Castonguay.

Selon l’information recueillie par la Terre auprès des deux principaux syndicats, les pertes à AAC se chiffrent à 153, dont une vingtaine d’emplois au Québec. D’ailleurs, plusieurs personnes ont dit déplorer le mystère entourant les mises à pied.