Actualités 29 août 2014

La SQ a saisi deux fois moins de plants de pot

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Les policiers de la Sûreté du Québec ont saisi cette année deux fois moins de plants de cannabis qu’en 2010 dans les champs des producteurs. Dans son bilan 2011, la Sûreté du Québec confirme avoir saisi 201 000 plants, comparativement à 451 100 l’an dernier

Depuis 2007, le nombre de plants saisis sur le territoire de la Sûreté du Québec est en diminution constante. Il y a quatre ans, les policiers ont mis la main sur 551 000 plants; en 2008, 517 000; en 2009, 511 900; et, en 2010, 451 100.

Benoît Richard, responsable des communications au détachement Montréal-Laval-Laurentides de la Sûreté du Québec, ne conteste pas ces chiffres, qui peuvent sembler décevants pour les producteurs agricoles aux prises avec ce problème récurrent.

« Nous avons saisi moins de plants, c’est exact, mais nous avons fait plus d’arrestations. Nous avons fait notre travail », a-t-il confié à la Terre.

Le policier insiste pour rappeler que les campagnes de dissuasion ont contribué à éloigner « ceux qui envahissent les champs des producteurs avec leurs plantations ».

Il concède toutefois que le problème demeure entier et que la Sûreté du Québec, avec les ressources qu’elle consacre à la lutte aux producteurs de marijuana, continue de miser sur « l’étroite collaboration » des producteurs agricoles.

C’est en Mauricie que les efforts de conscientisation donnent des résultats probants. « Nous avons dans cette région des milliers de producteurs qui ont signé le contrat social avec la Sûreté du Québec. Le mouvement est trop fort dans cette région et il faut le souligner », insiste-t-il. Le contrat social permet aux policiers de bien aiguiser leurs « ciseaux » pour éradiquer les plants de marijuana dans le cadre du programme Cisaille, mis en place en 1999. Ce contrat a été signé par plus de 10 000 producteurs et organisations en collaboration avec l’UPA et les municipalités.