Jeunesse 6 novembre 2023

Un mal de cheval

Pour plusieurs, le mot « colique » évoque les pleurs d’un bébé aux prises avec un bon mal de ventre. Cet inconfort ne guette pas que les nouveau-nés : le cheval aussi peut en souffrir! 

Plutôt que de pleurer, le cheval qui traverse une colique peut se regarder les flancs, gratter le sol, perdre l’appétit, transpirer abondamment, se coucher plus souvent qu’à l’habitude ou même se rouler par terre. Autant de signes que quelque chose ne tourne pas rond dans son bedon. 

Une prescription de marche 

Pour remédier à la colique, il faut d’abord retirer au cheval sa nourriture et ne lui laisser que l’accès à l’eau. On l’emmène ensuite marcher de 15 à 20 minutes par heure. Si sa condition ne s’améliore pas ou se détériore au bout de trois heures, on appelle le vétérinaire. Si l’animal reprend du poil de la bête, alors on reprendra son alimentation normale 12 heures plus tard. 

Gare aux changements

Nouvelle écurie, différent partenaire, déplacements en véhicule…
Une colique peut être causée par le stress d’un changement de routine.
Le froid ou le manque d’eau peuvent aussi affecter la digestion. Une fois ces paramètres contrôlés, il suffit d’offrir au cheval une alimentation stable ou à volonté, une vermifugation périodique et de l’exercice régulier.