Jeunesse 24 mars 2023

Un amour pour les poules grâce à Coco ferme

Le tournage du nouveau film des Contes pour tous, Coco ferme, sorti en salle le 24 février, a fait découvrir l’univers des poules au comédien Joey Bélanger. Ce dernier incarne Charles, le cousin de Max, autour de qui se déroule l’histoire. « J’aime les animaux. Combiner l’acting et les animaux, c’est parfait! » affirme le garçon de 12 ans. 

D’ailleurs, il aimerait maintenant avoir ses poules. « J’aime ça; c’est affectueux et doux. Quand je pouvais, je les flattais. C’est vraiment cool », souligne le résident de Brossard. Avant d’amorcer le tournage, le jeune comédien et ses acolytes ont été initiés à cet élevage. Ils ont aussi eu accès à plusieurs informations. Joey souligne qu’un agriculteur leur a expliqué « les secrets des poules », comme l’existence de races autres que les brunes et les blanches et le fait que certaines pondent des œufs colorés. 

Inspiré de son fils

Dans le film, Max (Oscar Desgagnés) déménage à la campagne avec son père à la suite du décès de sa mère et de difficultés financières. Avec son cousin Charles et Alice (Emma Bao Linh Tourné), une fille du coin, Max se lance dans la production d’œufs biologiques. L’histoire a été inspirée par Laurence, le fils du scénariste et producteur Dominic James, qui possède 12 poules pondeuses et vend leurs œufs à son voisinage. 

Celles-ci ont d’ailleurs participé au tournage. « Ses poules sont habituées à se faire prendre », raconte le producteur des Productions La Fête. Ce sont ces volailles qui étaient utilisées lorsque les comédiens devaient les manipuler.

300 poules sur le plateau

Durant trois jours sur le mois de tournage, 300 poules, dont les 12 appartenant à Laurence James, étaient présentes sur le plateau. Au départ, deux personnes étaient responsables des poules. Rapidement, trois autres personnes ont été affectées à la tâche. « On s’est rapidement rendu compte que deux ne suffisaient pas », affirme le producteur et scénariste Dominic James. Il précise qu’ils ont mis au point des trucs pour s’assurer que les poules étaient aux bonnes places au moment de dire action, notamment en utilisant des herbes. « C’est assez incroyable comment ça a été facile finalement. Les poules ont collaboré », soutient-il. Le principal défi touchait la prise de son. Les volailles ont ensuite été distribuées à des agriculteurs dans le secteur du tournage, en Estrie.  


Ce texte a été publié dans le cadre de notre page Jeunesse.