Actualités 25 août 2018

Des étrangers visitent les vergers de noix du Québec

Près de 140 personnes, dont des Américains, des Ontariens et des Russes, sont venues au Québec pour visiter des plantations d’arbres à noix et assister à des conférences sur ce type de culture. 

« On a travaillé pendant un an pour organiser ça. Il y a eu plus de monde qu’on pensait. Les conférences étaient excellentes, dont certaines de calibre mondial. Ça nous a donné une grosse visibilité », témoigne Marc-Olivier Harvey, administrateur des Club des producteurs de noix comestibles du Québec et coorganisateur du congrès.

Cloner les meilleurs 

Les membres du Club ont profité du congrès pour tenir leur assemblée générale annuelle où ils ont souligné l’importance de développer des cultivars de noisetiers performants et adaptés au climat québécois. « On veut trouver trois ou quatre noisetiers avec les propriétés recherchées et les cloner in vitro par milliers. Cette technique existe », fait remarquer M. Harvey. Il précise que des transformateurs contactent son association pour acheter des noix du Québec. « La demande est là! » dit-il. 

Casse-noix recherché

Lui-même producteur d’arbres à noix, Marc-Olivier Harvey assure que la plantation de ce type d’arbres nourriciers est en hausse au Québec, mais toujours limitée en raison de la mise en marché. « Il faut un casse-noix mécanique qui permettra de traiter les noix d’une façon industrielle plutôt qu’artisanale », souligne M. Harvey. Le Club avait confié le mandat à des étudiants de l’Université de Sherbrooke et ces derniers ont livré une machine. « Mais elle n’est pas vraiment utilisable; il faudra améliorer le processus avec des ingénieurs », se désole-t-il. Il affirme toutefois qu’un producteur a commandé une machine européenne qui devrait permettre une extraction efficace du fruit dès cet automne.