Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Entre le 13 et le 19 septembre, la Santé publique a recensé neuf foyers d’éclosion de COVID-19 dans les milieux de travail agricoles du Québec, mais la hausse globale du nombre de cas dans la province laisse présager une augmentation des éclosions dans le secteur.
Les fermes du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches ont subi les contrecoups des fêtes entre les étudiants du Cégep de La Pocatière et de l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière le mois dernier. Si la Santé publique régionale estime que la situation s’est rétablie dans les quelques fermes officiellement touchées à la mi-septembre, le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis, soutient qu’une quarantaine de fermes de sa région connaissent actuellement une éclosion de COVID-19.
En Estrie, 31 travailleurs étrangers temporaires embauchés comme attrapeurs de volaille pour l’entreprise Équipe Sarrazin combattent actuellement la maladie, a expliqué leur représentante syndicale TUAC Roxane Larouche le 2 octobre.
Outre les deux cas répertoriés à l’usine de transformation porcine Aliments Asta au Bas-Saint-Laurent à la mi-septembre, aucun nouveau cas n’avait toutefois été recensé dans les abattoirs de la province en date du 2 octobre. Rappelons que les usines d’Olymel, de Cargill et d’Exceldor ont dû conjuguer avec des éclosions dans leurs établissements lors de la première vague au printemps.