Actualités 29 août 2014

Catastrophe dans les champs

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Les données concernant la saison catastrophique vécue par plusieurs maraîchers commencent à se préciser.

Les données concernant la saison catastrophique vécue par plusieurs maraîchers commencent à se préciser à mesure que les réponses au sondage arrivent.

La Fédération des producteurs maraîchers du Québec a d’ailleurs publié le sondage dans son journalPrimeurs si bien que la majorité des 1700 maraîchers spécialisés auront accès aux questions sur les difficultés de 2011. « Il y a eu une succession de sinistres », rappelle Normand Legault, président de la FPMQ, en parlant du printemps humide et froid, de la canicule en Montérégie, des ouragans et des inondations. Les producteurs qui ont répondu au sondage jusqu’à maintenant évaluent avoir perdu 25 % de leur récolte en moyenne. L’analyse complète du sondage par la Fédération donnera un portrait plus complet au début de 2012.

L’année 2011 avait pourtant commencé sur une note positive alors que les tensions entre l’Association des jardiniers maraîchers du Québec et la Fédération étaient mises de côté. Dans une longue entrevue à la Terre, les deux présidents promettaient de parler d’une seule voix sur un ensemble de dossiers communs. Le président Legault soutient que ce rapprochement des deux organisations a été bien perçu par le MAPAQ.

Agri-Québec

Rappelons aussi que lors de la dernière assemblée annuelle de la FPMQ, en mars dernier, les maraîchers avaient demandé une révision du plafonnement du programme Agri-Québec. Les producteurs en serre ont également voté une résolution dans le même sens en novembre dernier. L’Union des producteurs agricoles confirmait, en fin d’année, que le dossier est en discussion à la Table sécurité du revenu et qu’une position commune devrait être déterminée vers la mi-janvier 2012. Des rencontres avec les instances gouvernementales devraient suivre peu après. Rappelons que le plafond des ventes nettes admissibles dans le programme Agri-Québec, la seule mesure de sécurité du revenu du secteur, est fixé à 1,5 M$ par année, ce qui limite la participation des entreprises spécialisées de plus grande taille.

Un des enjeux à surveiller en 2012 sera la possible nouvelle consultation sur la délocalisation du marché central de Montréal. Après un premier échec, la question risque de redevenir d’actualité, notamment à cause du déménagement prévu de Canadawide qui aura un impact négatif sur les revenus de l’AJMQ.