Alimentation 28 août 2014

De l’action réclamée par les transformateurs

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Les transformateurs du secteur alimentaire réclament de l’action et veulent se faire entendre du gouvernement.

« On veut savoir où le gouvernement s’en va avec ses politiques », confie en entrevue à la Terre la PDG du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation, Sylvie Cloutier. Or, selon elle, l’industrie de la transformation s’interroge sur la volonté des élus, à Québec, d’encourager les projets créateurs d’emplois.

Elle ajoute : « Si on veut en faire une industrie de classe mondiale, il va falloir qu’on lui donne l’opportunité d’être plus visible, plus attrayante pour les investisseurs. Il va falloir également qu’on parle davantage de nos entreprises qui réussissent et de celles qui tentent de développer de nouveaux produits et de bâtir des marques nationales pour assurer leur croissance », insiste la PDG.

Avec ses 22 G$ de revenus annuels et ses 170 000 emplois, l’industrie de la transformation alimentaire veut mettre tout son poids économique pour amener le gouvernement Charest à « faire les bons choix » pour stimuler les investissements dans ce secteur d’activité « tout aussi important » que l’industrie minière et l’aéronautique.

Elle aimerait qu’on cite davantage en exemple les entreprises qui font leur marque. « Nous avons nos leaders, qu’on pense aux Lassonde, Saputo, Olymel, et il serait bien de les citer plus souvent en exemple », dit-elle.
Au Québec, selon des données tirées du MAPAQ, la marge bénéficiaire 2006-2008 se situait à 6 %, contre 10 % en Ontario et 8 % pour l’ensemble du Canada.