Actualités 30 novembre 2019

Prorec alimente le développement durable

Fondée en 1996 par Stéphane Le Moine et son frère Martin, l’entreprise Prorec se spécialise dans le recyclage de coproduits provenant d’usines agroalimentaires pour les transformer en produits d’alimentation animale valorisés et livrés à ses clients meuniers ou agriculteurs.

« Quatre-vingt-dix-huit pour cent de tout ce qu’on récupère est transformé et vendu.» — Stéphane Le Moine
« Quatre-vingt-dix-huit pour cent de tout ce qu’on récupère est transformé et vendu.» — Stéphane Le Moine

Provenant à l’origine de rejets de boulangeries, de biscuiteries, de confiseries ou de fabricants de croustilles, les produits de Prorec représentent un apport énergétique important qui entre dans la formulation de différents aliments de croissance à un coût inférieur à ceux qu’ils remplacent. Une façon intelligente de réduire le gaspillage, l’empreinte écologique de l’élevage et les coûts de tous les intervenants de la chaîne.

Prorec est née à l’origine pour approvisionner à moindre coût les fermes porcines des deux frères, mais en 1997, le cours de la viande était considérablement à la baisse et celui des grains à la hausse, ce qui a créé une forte demande pour les coproduits de grains. Dès l’année suivante, la demande a été si grande que les Le Moine ont décidé d’y mettre toute leur énergie et d’en faire une entreprise qui a su se développer au cours des années et devenir importante dans son secteur d’activité qui s’étend des Maritimes jusqu’à l’ouest de l’Ontario.

C’est que tout le monde y gagne. Pour les fournisseurs de l’agroalimentaire, il s’agit d’une solution clé en main qui réduit de façon radicale le coût de gestion des « rejets alimentaires » en les valorisant au lieu de les enfouir, tout en améliorant leur bilan environnemental. « On met à leur disposition tout l’équipement nécessaire pour faciliter le recyclage », explique Stéphane Le Moine.

Pour les clients d’alimentation animale, l’expertise de Prorec fait en sorte que, malgré les différences entre les intrants qui arrivent à l’usine, l’entreprise est en mesure de créer un aliment dont les qualités nutritives sont constantes. « Quatre-vingt-dix-huit pour cent de tout ce qu’on récupère est transformé et vendu, affirme Stéphane LeMoine. Notre contrôle de la qualité est très strict pour nous assurer que les propriétés physico-chimiques de nos produits sont stables et respectent les standards exigés par les équipes nutritionnelles de nos clients. »

La compagnie évalue que ses activités libèrent l’équivalent de 6 500 hectares de cultures de maïs qui peuvent être utilisés chaque année pour autre chose. En tout, ce serait 30 000 tonnes de gaz à effet de serre qui ne seraient pas relâchées dans l’atmosphère grâce au travail de Prorec.

« Nous sommes une entreprise familiale. Plusieurs de nos clients, des fabricants d’aliments, le sont également, et ça me rend très fier de pouvoir leur fournir un aliment préparé au Québec qui favorise le développement durable », conclut le PDG. 


Ce portrait d’entreprise d’ici est une présentation de