Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’été s’achève et les rendements de la 3e coupe de foin sont conséquents avec ceux des coupes précédentes : très bons par endroits, pauvres ailleurs. Voici les résultats des cultures des cinq agriculteurs que La Terre expose depuis le début de la saison.
Ferme Morivan, Lac-Saint-Jean
« Nous avons fait notre 3e coupe le 20 août. Une très belle récolte, dans nos moyennes. Les plantes étaient jeunes, parfaitement au bon stade de croissance lors de la récolte. J’ai été surprise des rendements, car nous avons eu un peu moins de chaleur qu’à l’habitude en août. Mais les plantes n’ont pas manqué d’eau, c’est sûrement ce qui explique ce résultat », analyse Marie-Claude Morin, établie à Hébertville, près d’Alma.
Ferme Yves Lacoste & Fils à Upton, Montérégie
« Je ne croyais pas qu’on manquerait autant d’eau! Il n’y avait rien dans mes champs de mil. J’ai même pris la décision de ne pas faucher certains champs et on a sauté la 3e coupe. Au moins, on s’en est sortis avec la luzerne; elle a de bonnes racines qui ont été chercher l’eau. Ça entrait à pleine faucheuse. On a récolté juste au bon stade : je viens de recevoir mes analyses et la qualité est bonne avec une moyenne de 20 % de protéines », dit Jean-Yves Lacoste, qui fauchait avec son fils Pier-Yves le 1er septembre, au moment de la photo.
Ferme Karodou, Outaouais
« À part la semaine passée, il n’a pas plu depuis la 2e coupe. C’était tellement sec qu’on pensait même perdre le maïs. Pour le foin, on a la moitié d’une 3e coupe normale. Il y a des champs où on a fauché juste aux endroits où il y avait de la luzerne. Dans d’autres champs, ça n’en valait pas la peine. On les a quand même faits au complet au cas où on pourrait réaliser une 4e coupe », commente avec déception la copropriétaire Caroline Martel. Elle était en pleine récolte de sa 3e coupe de plantes fourragères le 5 septembre.
Ferme Princy, Abitibi
« On a fini notre 2e coupe il y a deux semaines et on ne pense pas en faire une 3e. On dirait que l’Abitibi est séparée en deux cette année. Dans l’Abitibi-Ouest [chez nous] les rendements étaient excellents pour les deux coupes, tandis que l’Abitibi-Est [Amos et Val-d’Or] a connu une sécheresse et n’a pas de foin », constate Mylène Bégin, de Sainte-Germaine-Boulé.
Ferme Pocatoise, Bas-Saint-Laurent
« On n’a pas eu d’eau avant le 10 août. Les plantes sur les terres sablonneuses ont ensuite décollé, mais sans plus. On a fait trois voyages sur 40 acres, ce n’est vraiment pas gros. Habituellement, on remplit une remorque aux 3 acres. Il y a d’autres champs sablonneux qu’on n’a tout simplement pas récoltés. Ce qui nous a sauvés encore, ce sont nos terres d’argile où les rendements étaient bons », résume Pascal Pelletier, qui a terminé sa 3e coupe le 1er septembre.