Actualités 16 septembre 2019

Quand la science sort des labos

Chaque semaine depuis maintenant un an, vous avez été très nombreux à lire les articles publiés dans cette chronique. Vous les avez commentés, toujours avec enthousiasme, et abondamment partagés sur les réseaux sociaux.

Ces 51 articles, qui constituent le cœur de cette chronique De l’école à la terre, ont aussi été autant d’occasions pour la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université McGill et votre journal, La Terre de chez nous, de vous démontrer que la science qui se pratique dans les labos n’est pas incompatible avec le travail que vous accomplissez avec passion sur le terrain. Bien au contraire!

Plusieurs textes vous ont d’ailleurs interpellés. Parmi ceux-ci, bon premier, l’article Les vaches préfèrent-elles le pâturage? a rejoint près de 24 000 lecteurs de La Terre sur les réseaux sociaux – peut-être en étiez-vous! – et a généré à lui seul plus de 4 000 interactions. La seconde place du classement revient à l’article Améliorer les cultures fourragères au Québec avec plus de 20 000 abonnés du journal joints par le biais de Facebook et près de 900 interactions. Vous avez également bien apprécié McGill nourrit McGill, tout comme Les vaches ont besoin de récréations.

« Les sujets touchant la production laitière et maraîchère ont été particulièrement bien reçus, rapporte Pascal Thériault, directeur des relations communautaires pour la Faculté. Mais les lecteurs ont aussi apprécié les thèmes plus socioéconomiques, comme ceux présentés dans Les inégalités de revenus à travers le Canada ou Les agriculteurs et le défi de bien manger ». La valorisation des sous-produits et la production locale ont été également des sujets populaires.

D’autres ont sans conteste touché une corde sensible. L’article Démystifier les hormones de croissance en est un exemple. Controversé pour les uns, ce sujet a généré maints commentaires et a même suscité quelques débats sur les réseaux sociaux.

Une nouvelle série d’articles

Vos réactions enthousiastes au cours de la dernière année portent à croire que vous êtes avides d’en savoir plus sur les avancées scientifiques en agriculture et en environnement. Certains d’entre vous ont même pris l’initiative de communiquer directement avec l’Université McGill pour obtenir plus d’information sur les projets de recherche qui les avaient particulièrement intéressés. « Je crois que nous avons réussi à sensibiliser les producteurs au fait que la recherche n’est pas juste du pelletage de nuages et à démontrer que l’université forme aussi des chercheurs qui font progresser l’agriculture », signale en effet M. Thériault. La collaboration entre l’Université McGill et La Terre de chez nous se poursuivra donc pour une deuxième année.

Sujets à venir

Tout au long de la prochaine année, De l’école à la terre tentera de démystifier pour vous, avec la complicité des journalistes de l’Agence Science-Presse, les avancées québécoises en matière d’agriculture et d’environnement. Davantage de sujets touchant votre santé seront aussi traités. Ce sera donc un rendez-vous chaque semaine.

Vous aimeriez suggérer un sujet qui vous tient particulièrement à cœur? Écrivez-nous à [email protected].

Nathalie Kinnard, Agence Science-Presse