Actualités 31 août 2019

La rétention des nutriments durant l’entreposage

Les fourrages de qualité font souvent la différence entre une production laitière rentable et non rentable. Une croissance microbienne excessive peut élever la température des fourrages de 6 à 54 °C, augmenter la perte de matière sèche et produire des réactions de Maillard, réduisant la digestibilité de la matière sèche et des protéines brutes. Afin d’assurer la stabilité du fourrage pendant la période de stockage, un programme de contrôle de la qualité visant à réduire la multiplication microbiologique doit être mis en œuvre.

1re étape

La première étape dans la production de fourrages de qualité commence lors de la récolte. Récolter les cultures au bon taux d’humidité, les couper à la taille appropriée et les stocker rapidement dans des installations propres contribue à réduire la perte de qualité durant l’entreposage.

2e étape

La deuxième étape est l’entreposage de la production. Pour améliorer le stockage de l’ensilage, les inoculants bactériens sont couramment utilisés. Ils contiennent des bactéries sélectionnées pour leur capacité à produire de l’acide lactique et d’autres acides organiques à partir des sucres présents dans l’ensilage. Il est important de choisir des produits dont les promesses ont été validées par des données de recherche indépendantes, notamment en ce qui concerne le pH bas, la récupération accrue de matière sèche, la meilleure stabilité aérobique ou les performances améliorées des animaux.

Si la levure sauvage est un problème courant, choisissez un inoculant qui contient Lactobacillus buchneri, une bactérie produisant de l’acide acétique.

3e étape

Enfin, la moisissure et la levure sauvage doivent être contrôlées lorsque les fourrages sont utilisés. Les inhibiteurs de moisissures tamponnés contenant un mélange d’acide propionique et d’acides tels que l’acide acétique contribuent à prolonger la durée de conservation des rations de produits laitiers. Les acides organiques mélangés appliqués au cours de la sortie peuvent améliorer la durée de vie de la ration totale mélangée (RTM).

Des programmes complets de contrôle microbiologique conduisent à une alimentation de meilleure qualité grâce à la préservation des nutriments. Il existe une grande variété d’additifs qui peuvent contribuer à améliorer la qualité du fourrage pendant la récolte et le stockage. Un spécialiste des fourrages ou un consultant en agronomie peuvent aider l’agriculteur à choisir le meilleur additif de fourrage pour son exploitation.

Véronique Hébert-Lussier, directrice marketing et communications pour Kémin