Alimentation 1 août 2019

Des producteurs québécois sur les emballages de viande

La photo de cinq producteurs apparaît graduellement sur les emballages de viande hachée, de bifteck et d’autres produits Bœuf Québec vendus en épicerie.

« C’est bon que les consommateurs puissent mettre le visage d’un agriculteur sur le produit qu’ils achètent. Et on voulait quelque chose de moderne, pas un vieux farmer avec un chapeau de paille, des bretelles et une fourche », dit l’éleveur Ricky Gasser, dont la photo se retrouvera spécifiquement sur les emballages de viande hachée. Sa ferme familiale située à Pike River, au sud de Montréal, vend de 15 à 25 % de sa production à Bœuf Québec.

Les ventes doublent

Selon Jean-Sébastien Gascon, coordonnateur du programme Bœuf Québec, les ventes doublent chaque mois ces temps-ci pour l’ensemble des cinq produits Bœuf Québec, lesquels sont uniquement offerts dans les 295 IGA québécois. « Quand on sort un nouveau produit [comme notre smoked meat], ça donne aussi un coup de plus dans les ventes. […] Il faut dire qu’on ne pourrait pas avoir un meilleur partenaire qu’IGA, qui appuie nos initiatives et nous met dans ses circulaires », mentionne M. Gascon, qui prévoit acheter deux fois plus de bêtes aux éleveurs québécois d’ici un an.

La responsable des relations publiques pour le Québec chez IGA/Sobeys, Anne-Hélène Lavoie, n’a pas voulu chiffrer la progression des ventes, mais affirme qu’elles sont effectivement en croissance. Elle croit que l’ajout de photos d’agriculteurs aura un impact positif. « Les gens veulent de plus en plus savoir d’où proviennent leurs aliments. Mettre les photos des producteurs, ça développe le lien d’appartenance avec les consommateurs », dit-elle. 

Problèmes de qualité

En 2017 La Cage – Brasserie sportive avait fièrement annoncé être la première chaîne de restauration à vendre les produits Bœuf Québec. En 2018, l’entreprise y a cependant mis fin dans ses quelque 50 restaurants en raison de problèmes de qualité. Jean-Sébastien Gascon affirme que cette histoire appartient au passé. Son organisme a embauché en avril dernier une spécialiste en contrôle de la qualité afin de corriger ce problème.