Économie 9 juillet 2019

Olymel achète F. Ménard

La rumeur courait depuis quelques mois, mais c’est officiel : Olymel achète le transformateur de porcs F. Ménard. Pour aller de l’avant, la transaction devra toutefois obtenir l’approbation du Bureau de la concurrence.

Par voie de communiqué, le président-directeur général d’Olymel, Réjean Nadeau, a indiqué que cette acquisition permet à son entreprise de franchir « une nouvelle étape dans sa croissance » et qu’elle pourra « mieux affronter une compétition de plus en plus vive, notamment sur les marchés internationaux ».

« Le choix d’un acheteur canadien, comme La Coop fédérée, et des divisions Olymel et Sollio Agriculture s’est imposé comme étant garant d’avenir [pour F. Ménard]. Il s’agit en effet d’un acheteur qui […] jouit d’une présence de plus en plus importante au Canada », a affirmé le directeur général de F. Ménard, Luc Ménard.

Olymel met ainsi la main sur les fermes porcines de même que l’usine d’abattage, de découpe et de désossage de porcs localisée à Ange-Gardien, en Montérégie. Elle prend également possession d’un établissement à Saint-Jean-sur-Richelieu et d’une usine de surtransformation spécialisée dans la production de bacon située à Henryville. Seule la production de volailles de l’entreprise ne fait pas partie de l’entente.

La transaction inclut aussi les activités de meunerie de F. Ménard, dont la production annuelle dépasse les 500 000 tonnes métriques. Les actifs englobent deux meuneries basées respectivement à Saint-Pie-de-Bagot et à Ange-Gardien ainsi que des installations destinées à l’entreposage et au séchage des grains, à Sainte-Brigide-d’Iberville.

Le montant de la vente n’est pas divulgué pour l’instant. Dans l’attente d’une réponse du Bureau de la concurrence, les exploitations visées par cette entente poursuivent leurs activités habituelles de manière autonome, précise-t-on dans le communiqué.

Avec ses 300 fermes, F. Ménard occupe actuellement plus de 15 % de l’ensemble de la production québécoise. L’entreprise emploie plus de 1 200 personnes pour ses opérations qui vont de la génétique à la mise en marché.