Actualités 11 décembre 2018

L’entretien de la génératrice

La plupart des vendeurs de génératrices offrent un service d’entretien. Un peu comme avec une voiture, on changera l’huile ou les filtres après un certain temps. Cet entretien aura lieu annuellement ou après 250 heures d’utilisation.

Toutes les génératrices doivent fonctionner de temps à autre. Les génératrices automatiques partiront en moyenne 20 minutes par mois. Ces tests leur évitent de s’encrasser, mais surtout, ils permettent de s’assurer que la machine sera fonctionnelle en cas de panne réelle. Lorsque la génératrice n’a pas roulé en continu depuis longtemps, on peut la faire fonctionner deux ou trois heures.

Normalement, c’est le propriétaire de la génératrice qui doit vérifier qu’il n’y a pas d’alertes déclenchées lors de ces démarrages de routine. À la demande, il est cependant possible de relier le système à l’Internet.

Tous les représentants s’entendent pour dire que les propriétaires de génératrices devraient, au moins une fois l’an, simuler une panne complète. D’abord pour s’assurer que la génératrice répond toujours bien à la demande, mais aussi pour être à l’aise avec son utilisation et garder en tête toutes les étapes nécessaires à la mise en place du plan d’urgence. Le moment idéal pour tenir une telle simulation est lorsqu’un technicien est présent.

L’origine du moteur aura également une influence sur l’entretien de celui-ci. Certaines génératrices ont des moteurs convertis ou étrangers. En cas de bris, les pièces peuvent s’avérer plus difficiles à trouver. Dans le cas de moteurs communs, les pièces seront la plupart du temps disponibles même si vous ne passez pas directement par votre distributeur de génératrice.

Il y a, cependant, un bémol à émettre. « La différence entre un moteur de génératrice et celui d’un tracteur, c’est que celui des génératrices sera normalement de gamme industrielle, explique Martin Letendre, du Groupe Maska. On y intègre aussi un système de régularisation pour fixer le régime du moteur. Cela fait que, même si on utilise un moteur commun, comme un John Deere par exemple, il faut s’attendre à ce que certaines pièces seront plus difficiles à trouver. »