Actualités 15 novembre 2018

Autobus gratuit pour l’événement Garde-manger en danger

Des services de transport gratuit permettront aux Québécois des régions de participer à la grande marche citoyenne du 18 novembre, à Montréal.

Les fédérations régionales de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de partout en province ont réservé des autobus pour donner à ceux qui le désirent la possibilité de se rendre dans la métropole pour participer à la marche. L’événement vise à démontrer un appui en faveur des produits locaux et à réclamer la réciprocité des normes pour les denrées importées. Plusieurs départs sont offerts selon les régions; il suffit de s’inscrire sur la liste de la fédération.

L’événement Garde-manger en danger se veut une initiative de l’UPA et découle des récentes concessions consenties par le Canada dans son marché du lait, des œufs et de la volaille dans l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC).

« Les consommateurs sont derrière nous et veulent savoir d’où proviennent leurs aliments. Il y a un enjeu autour de l’identification des aliments », a expliqué le président de l’Union, Marcel Groleau, devant les délégués de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’organisation.

L’UPA invite les producteurs, les citoyens consommateurs, les acteurs du monde municipal et syndical, les transformateurs, les fournisseurs d’intrants et tous les membres de l’industrie agroalimentaire à marcher ensemble pour la réciprocité des normes, une traçabilité et un étiquetage clairs des aliments, le développement des régions et l’occupation du territoire de même qu’un meilleur soutien à l’agriculture et aux produits d’ici, mentionne l’Union.

Message aux citoyens

Pour le président de l’UPA, le respect des normes canadiennes à l’égard des produits importés est fondamental pour l’avenir de notre système alimentaire. Sans ce principe, les denrées agricoles produites ici ne peuvent compétitionner avec les importations qui ne sont pas soumises à des normes aussi sévères qu’au Canada, a expliqué Marcel Groleau. « C’est la mobilisation que les agriculteurs attendent. Nous avons un message à aller porter et c’est le 18 novembre que ça se fera », a résumé le dirigeant.