International 1 octobre 2018

Trudeau : « Une bonne journée pour le Canada »

En dépit des nombreux « compromis » dans la gestion de l’offre, le premier ministre du Canada assure que le nouvel accord de commerce États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC) constitue « un bon accord ».

« Il a fallu faire des compromis et ça n’a pas été une mince tâche, mais c’est un bon accord, a-t-il répété lundi midi, en conférence de presse. Je dois vous avouer que certains ont été plus difficiles que d’autres. » Néanmoins, le premier ministre a assuré avoir réussi à protéger la gestion de l’offre. « L’administration américaine visait à l’éliminer », a-t-il justifié, avant de promettre « des compensations nécessaires et justes » aux producteurs laitiers du pays.

« Les producteurs laitiers du Canada et leur famille peuvent compter sur le plein appui du gouvernement, a renchéri la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland. Ça n’a pas changé depuis le début des négociations. Cet accord maintient et préserve la gestion de l’offre. Il prévoit une certaine libéralisation du marché, mais l’avenir de la gestion de l’offre n’est pas remis en cause. Les agriculteurs seront entièrement et justement dédommagés pour toutes les pertes de marché », a confirmé Mme Freeland.

Grandes lignes

Environ 12 heures après l’annonce d’une entente de dernière minute entre le Canada et les États-Unis, les détails commencent à être dévoilés. L’AEUMC maintient donc le mécanisme de règlement des différends de même que l’exception culturelle. À l’opposé, il ne comprend aucune disposition concernant les surtaxes appliquées à l’acier et à l’aluminium canadiens ni les différends relatifs au secteur du bois d’œuvre.