Selon la Direction de santé publique de la Montérégie, l’entrée dans le silo doit être évitée durant les six semaines suivant le remplissage. Photo : Archives/TCN

Selon la Direction de santé publique de la Montérégie, l’entrée dans le silo doit être évitée durant les six semaines suivant le remplissage. Photo : Archives/TCN

Actualités 27 septembre 2018

Gaz d’ensilage : attention!

Le Service de santé et sécurité du travail de l’Union des producteurs agricoles (UPA) tient à rappeler que chaque année, plusieurs cas d’intoxication aux gaz d’ensilage sont signalés, dont certains sont mortels.

Selon la Direction de santé publique de la Montérégie, l’entrée dans le silo doit être évitée durant les six semaines suivant le remplissage.

Le CO2 et le NO2 accumulés sont des gaz lourds qui peuvent entraîner une perte de conscience au moment de l’ouverture d’une porte ou de l’entrée dans le silo. Ils peuvent aussi causer la mort.

Les effets peuvent survenir plusieurs heures après l’exposition, disparaître puis revenir sous forme de difficultés respiratoires plus graves quelques heures, voire quelques jours plus tard. C’est pourquoi il faut rapidement consulter un médecin et lui mentionner l’exposition à des gaz d’ensilage.

Pour se prémunir contre les gaz de silo à fourrage

  • Appliquer le dosage d’engrais recommandé;
  • Après une période de sécheresse, attendre environ une semaine avant de récolter les plantes fourragères. Elles reprendront ainsi leur croissance et épuiseront l’excès de nitrate accumulé;
  • Se munir d’un détecteur multigaz, dont les alarmes sonores et visuelles s’activent lorsque les concentrations deviennent dangereuses pour la santé;
  • Ventiler le silo grâce à un tuyau :exible de 8 po de diamètre, positionné à moins de 20 pi de la surface de l’ensilage;
  • Au moment de stocker le fourrage dans le silo, niveler celui-ci au moyen d’un détecteur ou d’un distributeur bien ajusté à la goulotte de remplissage.

La formation du dioxyde d’azote est favorisée par :

  • un faible ensoleillement et une plantation trop dense;
  • une sécheresse au moment de la croissance et une pluie abondante lors de la récolte;
  • une fertilisation excessive.

Source : CNESST