Actualités 28 septembre 2018

La mer, un dépaysement de la vie urbaine pour Michel Désautels

MATANE — Pendant les trois saisons de l’année où il est à la barre de son émission Désautels le dimanche à l’antenne d’ICI Radio-Canada Première, le journaliste et animateur Michel Désautels habite son appartement d’Outremont. Mais l’été venu, celui qui incarne la douzième génération de Désautels née sur l’île de Montréal s’enfuit à sept heures de route, dans son refuge de bord de mer situé à Matane, là où le dépaysement avec sa vie urbaine est assuré.

Son premier contact avec la Gaspésie remonte à 1960. Alors qu’il n’avait que neuf ans, le jeune Michel a été comédien dans le téléroman Rue de l’anse, tourné en partie aux Méchins, à environ 40 km à l’est de Matane. « La première fois, on est arrivés en avion tard à Mont-Joli, raconte-t-il. Lorsque je me suis réveillé, le lendemain, ç’a été un choc quand j’ai vu la mer. Je savais que ça existait, mais je ne l’avais jamais vue. L’eau, pour moi, ça existait dans le robinet seulement! »

C’est à ce moment précis que sa fascination pour la mer et la vie en Gaspésie s’est développée. « J’ai passé quatre étés aux Méchins, se souvient-il. C’était un magnifique terrain de jeu pour le petit garçon que j’étais. »

Renouer avec les étés de son enfance

En 2005, Michel Désautels visitait les villages situés entre Sainte-Flavie et Gaspé en empruntant les routes qui sillonnent le littoral. Puis, le Montréalais et sa conjointe Martine Hippolyte ont aperçu une maison presque bicentenaire à vendre, visiblement abandonnée, dans le secteur de Petit-Matane. « On a appelé, on a pris rendez-vous, on a visité deux jours plus tard et on l’a achetée », relate-t-il. Depuis, le couple a fait faire plusieurs rénovations à la résidence, en prenant soin de respecter son cachet d’origine. « Il y a un côté village ici qui est extrêmement sympathique, décrit Michel Désautels. C’est la vraie vie, avec du vrai monde. »

L’homme aime la mer pour sa beauté et pour son climat plus frais. Quand il n’est pas en train de lire sur sa terrasse donnant sur le fleuve ou de marcher sur la plage, il joue au golf. « On retrouve ici une odeur qu’on n’a pas sur les terrains de golf urbains », souligne-t-il. 

Sur sa terrasse orientée vers le fleuve, le journaliste et animateur Michel Désautels passe des heures à lire.
Sur sa terrasse orientée vers le fleuve, le journaliste et animateur Michel Désautels passe des heures à lire.