Les professeurs du programme Farm Management and Technology (Gestion et technologies d’entreprise agricole) de l’Université McGill, à Montréal, ont accueilli plus de nouvelles étudiantes à la rentrée des classes. Elles représentent près de la moitié des inscriptions pour la première session.

Trente-neuf étudiants ont fait leur entrée dans le programme, dont 18 femmes. « C’est le taux d’inscription de femmes [46 %] le plus haut dans notre histoire », affirme Caitlin MacDougall, agente de liaison pour le programme. Il s’agit des données provisoires pour la session, car les étudiants ont une période d’annulation ou d’abandon de cours.

Elle note une progression « positive » du nombre d’étudiantes au cours des dernières années. En 1988, soit 30 ans plus tôt, seulement 6 femmes s’étaient inscrites au programme, versus 38 hommes. Elles représentaient alors seulement 18 % des nouveaux étudiants.

Lors des activités de recrutement dans les écoles secondaires, « il y a plus de filles intéressées, soutient Mme MacDougall. Elles ne sont plus gênées de faire ces métiers-là et elles ont plus d’exemples [féminins] dans le milieu ». 

L’agente de liaison ajoute que la plupart des étudiantes ont déjà eu une expérience en milieu agricole ou proviennent d’une famille en production laitière, maraîchère ou animale.

Selon la Fédération canadienne de l’agriculture, seulement 25 % des femmes ont un rôle de gestionnaire dans le domaine, alors qu’elles représentaient 60 % des diplômés dans les programmes avancés de leadership agricole en 2016.