Actualités 24 août 2018

Lorsque Catherine Perrin s’évade de son quotidien

SAINT-HIPPOLYTE — C’est lorsqu’elle se réfugie à la campagne que Catherine Perrin réussit à s’évader de son quotidien. Dans les montagnes de Saint-Hippolyte, au bord de son lac sauvage, l’animatrice radio s’évade pour équilibrer ses énergies, se ressourcer et trouver le calme dont elle a besoin. 

À son arrivée, elle se sent immédiatement soulagée de toutes ses responsabilités professionnelles reliées à l’émission quotidienne Médium Large diffusée sur les ondes de Radio-Canada Première. « Quand j’arrive ici, j’ai l’impression d’avoir 30 livres de moins sur les épaules », avoue l’intervieweuse qui se prête au jeu de l’interviewée. Même pour une courte fin de semaine, le bénéfice est extraordinaire. Elle apprécie la qualité du silence, le fait de marcher dans la nature, de nager dans le lac et de faire du kayak. « J’y viens souvent seule. J’en ai grand besoin après mes semaines chargées de rencontres et d’entretiens avec mes invités. C’est un ressourcement immense qui provoque quelque chose d’apaisant en moi », confie-t-elle.

Le saut glacial

Au printemps, la glace du lac à peine fondue, Catherine Perrin est la première à se jeter à l’eau. Elle adore se baigner. « Quel plaisir extraordinaire! Comme je ne suis pas frileuse, je me jette à l’eau jusqu’à l’Action de grâce. En fait, je n’ai pas de mérite; c’est un lac qui n’est pas très profond, donc il se réchauffe très vite », dit-elle.

« Cette année, j’ai fait mon premier plongeon avec mon mari le 20 mai. On a résisté environ une minute, se souvient l’animatrice. Depuis, chaque fois que je fais mon jogging, je me jette à l’eau. C’est une chance inouïe de pouvoir plonger dans une eau sauvage, naturelle et propre. »

La première à l’eau dès que les glaces sont fondues.
La première à l’eau dès que les glaces sont fondues.

D’une roche à l’autre 

Celle qui se définit comme une personne maladroite n’est pas peu fière de parvenir à sauter rapidement de pierre en pierre à travers ruisseaux et rivières. « Cela vient de mon enfance dans Charlevoix. Comme je n’ai pas une grande facilité à me coordonner, cette habileté que j’ai développée très jeune et qu’à ma grande surprise je maîtrise toujours, me rend fière. Cela me permet de remonter des rivières en nature sauvage, là où il n’y a pas de sentiers en bordure. »

Il s’agit même pour elle d’une forme de thérapie qui combine un défi physique et un casse-tête mental pour se tracer un chemin. « Cela me met dans un état de concentration qui me fait oublier tout le reste », se réjouit-elle.

Martine Laval, collaboration spéciale.