Actualités 4 août 2018

La permaculture enseignée à tous

Par le biais de ses deux formations offertes selon le niveau des étudiants passionnés d’ici et d’ailleurs, l’école P3 Permaculture vise à démystifier le mot-valise qu’est la permaculture, en soutenant qu’il ne représente pas uniquement des méthodes de jardinage ou d’agriculture, mais plutôt une vision différente du monde. 

L’enseignant Graham Calder, diplômé en biologie écologique de l’Université Concordia et formé en Australie pour parfaire ses connaissances de la permaculture, offre les cours depuis 2009. « Pour nous, la permaculture représente le design écologique basé sur l’observation de la nature », mentionne le fondateur. Le design écologique prend en compte le respect des principes de développement durable pour atténuer ou régler des problèmes qui se trouvent sur les terres. La permaculture permet entre autres d’amoindrir les risques d’inondations et de sécheresse, de limiter l’érosion des terres et d’améliorer le rendement avec des méthodes moins coûteuses qui nécessitent moins de main-d’œuvre. Les cours comprennent notamment des apprentissages de la biologie et de la réparation des sols ainsi que de la gestion des eaux pour prévenir différentes problématiques.

Une formation adaptée 

Les cours intensifs, d’une durée de deux semaines, sont donnés à Lachute. Au terme de la formation, les étudiants peuvent mettre sur pied leurs projets de systèmes agricoles durables. Les deux modèles de formations offerts attirent particulièrement les agriculteurs qui souhaitent intégrer des éléments de la permaculture à leur production. À la fois magistraux et pratiques, les cours explorent les concepts reliés à la permaculture à l’aide d’exercices et de projets de groupe.

Solutions plus flexibles

La permaculture n’est pas un ensemble de techniques distinctes; celles-ci sont plutôt interreliées. Les producteurs qui tenteront de contrer une inondation avec une application inadaptée de la permaculture pourraient créer des marécages ou une sécheresse. 

M. Calder mise sur l’accessibilité de la permaculture, tant pour les agriculteurs que pour les jardiniers urbains. Ce sont les citadins qui suivent davantage les formations de fin de semaine ainsi que les retraités qui se découvrent une passion pour la permaculture.