Actualités 27 avril 2018

Joël Legendre transmet l’amour de la nature à ses enfants

SAINT-SAUVEUR  — Né à Sainte-Hélène-de-Bagot dans une ferme de production animale, Joël Legendre y a vécu jusqu’à 16 ans, âge où il est parti au Cégep de Saint-Hyacinthe étudier en théâtre. Réalisant à quel point la campagne lui est aujourd’hui essentielle, il a jeté son dévolu sur les Laurentides pour transmettre l’amour de la nature à ses enfants. 

« Notre maison à Saint-Sauveur est près des pistes de ski, donc avec Lambert, mon adolescent de 15 ans, on dévale les pentes. L’été, c’est la baignade et la chaloupe dans le lac. Je suis né à la campagne et pour moi, c’est essentiel de faire vivre ça à mes enfants! » raconte celui qui est également, avec son conjoint, le père de jumelles de trois ans et demi. 

Avec Anaïs et Marion, c’est différent. Elles adorent les Glissades des Pays-d’en-Haut, le Village du père Noël à Sainte-Adèle et la promenade glacée du parc John-H.-Molson de Saint-Sauveur où, bien emmitouflées dans un traîneau que leurs papas poussent en patinant, elles goûtent aux joies de l’hiver.

« Il y a mille et une choses à faire dans les Laurentides, dit Joël. Il y a la totale campagne, tout comme le village grouillant d’activités si on le désire. C’est merveilleux! »  

Écouter le silence

L’hiver, Joël aime s’adonner à la raquette, même s’il est le seul à en faire dans sa petite famille. « Ça ne me dérange pas, car j’apprécie le fait de me retrouver seul. J’écoute le silence, comme le disait ma grand-mère quand elle m’emmenait en randonnée avec elle. Parfois, je me couche dans la neige et j’y demeure un long moment avant de repartir. Derrière chez moi, je peux marcher deux kilomètres dans la montagne et la forêt sans jamais croiser personne. Quelle richesse! » 

Chaque soir de l’été, les papas préparent un feu, aventure excitante pour les enfants qui y font griller saucisses et guimauves. Entre jeux de cache-cache dehors, jeux de société et bricolages à l’intérieur, la famille passe très peu de temps devant la télévision au chalet, à part un film une fois de temps en temps en mangeant du pop-corn. Et comme la connexion Internet est très mauvaise là-haut sur la montagne, la défaite est bonne pour ne rendre les appels qu’au retour en ville et tenir l’ado loin de ses écrans. 

Une photo de famille avec Lambert, Marion et Anaïs.
Une photo de famille avec Lambert, Marion et Anaïs.

Martine Laval, collaboration spéciale