Actualités 11 avril 2018

Semoirs: Témoignages

Jofroi Desperrier-Roux, de la ferme Agri-Fusion à Saint-Polycarpe
Modèle du semoir : Lemken Solitair 12

La ferme biologique Agri-Fusion s’est dotée d’un Lemken Solitair 12 pour ensemencer quelque 1 000 hectares de champs par année. « On doit semer 700 hectares de blé tous les ans, explique Jofroi Desperrier-Roux, directeur de l’agronomie de l’entreprise. On met 4,5 tonnes de semences dans la trémie. »

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Les propriétaires d’Agri-Fusion ont d’abord choisi ce modèle pour sa rapidité. « On doit travailler à 15 km/h en moyenne, estime M. Desperrier-Roux, ce qui nous permet de faire environ 200 hectares par jour. C’est précieux, surtout pour le blé de printemps où on est toujours à la course. »

L’espacement des sillons à tous les cinq pouces a aussi joué en faveur de ce modèle. « On trouve de plus en plus de compagnies qui offrent ça, mais Lemken le fait depuis longtemps, dit-il. En biologique, ça nous permet de mener une meilleure bataille contre les mauvaises herbes. »

Enfin, Agri-Fusion sème du trèfle à la volée comme culture de couverture et le passage du semoir Lemken par la suite aide celle-ci à lever. « Il y a un peigne derrière le semoir qui fait un magnifique travail de ramener la terre fine et d’effacer toute trace du passage. Il n’y a pas un petit vallon où l’eau peut s’accumuler. Et ça favorise le contact entre la terre et les semences pour notre trèfle. »

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Jean Goulet, agriculteur de la région de Victoriaville
Modèle du semoir : Väderstad Rapid 400S

Jean Goulet produit des céréales et du soya sur 225 acres. Comme il a un emploi à l’extérieur de la ferme, il doit faire ses semences de soir ou de nuit. Pour lui, le premier critère d’achat était d’avoir un semoir qui lui permettrait d’effectuer tout le travail en moins de passages. 

« J’ai mis une déchaumeuse et trois boîtes dessus, explique-t-il. Une pour l’engrais, l’autre pour les semences et parfois une pour le phosphore. Je dois aller plus lentement pour respecter les capacités de mon tracteur, mais une fois que je suis passé, c’est fini. »

La polyvalence du semoir était aussi importante. Comme M. Goulet pratique le semis direct, mais aussi le travail minimum et le labour conventionnel selon ses différentes parcelles, il lui fallait un semoir capable de tout gérer. « C’est aussi une machine qui est facile à calibrer et à vidanger, ce que j’apprécie, dit-il. En plus, elle possède des rangs étroits, aux cinq pouces. Ça me donne beaucoup de flexibilité dans la façon dont je peux semer. »  

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