Actualités 6 avril 2018

Le Kamouraska tatoué sur le cœur

SAINT-PASCAL — Si vous cherchez Ève Landry l’été durant les vacances, il y a fort à parier que vous la retrouverez au Kamouraska. Dès qu’elle le peut, c’est dans sa région natale qu’elle revient se ressourcer et retrouver la liberté du grand air.

La comédienne Ève Landry fait partie du club sélect des personnalités pascaloises qui ont leur main moulée dans le béton sur le trottoir des célébrités du parc Ernest-Ouellet. Photo gracieuseté d'Ève Landry.
La comédienne Ève Landry fait partie du club sélect des personnalités pascaloises qui ont leur main moulée dans le béton sur le trottoir des célébrités du parc Ernest-Ouellet. Photo gracieuseté d’Ève Landry.

Après sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2007, Ève Landry songe à ouvrir un café-théâtre dans sa région natale si le succès n’est pas au rendez-vous à Montréal comme comédienne. À cette époque, elle se démarque déjà au sein de la Ligue d’improvisation montréalaise et en 2012, Radio-Canada lui confie le rôle marquant de la détenue Jeanne Biron qu’elle incarne encore aujourd’hui dans la série à succès Unité 9, de Danielle Trottier. Cette consécration et la vie familiale lui font mettre de côté son projet de café-théâtre, mais n’altèrent en rien son amour pour son coin de pays où vivent sa famille et de nombreux amis.

« Le Kamouraska, c’est vraiment un lieu de ressourcement pour moi. C’est un retour aux sources. Un retour au silence », raconte la comédienne. Ève Landry a besoin de sentir les grands vents du Bas-du-Fleuve sur sa peau, de monter sur le toit de la maison familiale, d’aller dans le champ derrière chez sa grand-mère ou encore d’admirer Saint-Pascal, sa ville natale, depuis la côte de la rue Taché. Le quai de Kamouraska demeure un lieu fascinant pour cette amoureuse de grand air. « Tous ces endroits me font du bien et me ramènent à l’essentiel », dit-elle.

Au-delà des paysages, Ève Landry est attachée aux visages des Kamouraskois : « J’aime me promener en voiture ou à pied et croiser des gens que je connais. » Bien plus que la comédienne, c’est la fille espiègle qu’ils retrouvent. « Je ne peux pas aller à l’épicerie sans me faire parler de la fois où j’avais enlevé les étiquettes de prix ou à la caisse populaire sans qu’on me rappelle le jour où j’étais arrivée coiffée d’un chapeau melon avec des fleurs autour. Le gars du dépanneur se souvient de moi parce que je faisais semblant d’être aveugle », raconte Ève Landry, la mémoire débordant d’anecdotes.

Le Kamouraska a exprimé de différentes façons sa fierté à l’égard du succès remporté par la comédienne. L’empreinte de sa main est figée dans le béton sur le trottoir des célébrités du parc Ernest-Ouellet, à Saint-Pascal. Elle a aussi son étoile sur le mur des célébrités de son école secondaire où, en 2002, elle avait implanté un tournoi d’improvisation scolaire qui figure aujourd’hui parmi les plus importants au Québec. En décembre dernier, elle a été consacrée ambassadrice de sa région lors du premier Gala Ambassadeurs du Kamouraska.