Actualités 14 mai 2021

Trois étapes pour retenir les nutriments des fourrages durant l’entreposage

Les fourrages de qualité font souvent la différence entre une production laitière rentable et non rentable. Au cours de l’entreposage, une croissance microbienne excessive peut élever la température des fourrages entre 54 et 60 °C, augmenter la perte de matière sèche et produire des réactions de Maillard, réduisant la digestibilité de la matière sèche et des protéines brutes. Afin d’assurer la stabilité du fourrage pendant la période de stockage, un programme de contrôle de la qualité s’appuyant sur le contrôle microbiologique doit être mis en place.

La première étape dans la production d’ensilage de qualité commence lors de la récolte des fourrages. Récolter les cultures à la bonne teneur en matière sèche, les hacher afin d’obtenir une taille appropriée des particules, et les stocker rapidement dans des installations propres peut réduire la perte de qualité durant l’entreposage.

La deuxième étape implique l’utilisation d’inoculants bactériens afin d’assurer une bonne fermentation du fourrage en ensilage. Les inoculants contiennent des bactéries sélectionnées pour leur capacité à produire de l’acide lactique et d’autres acides organiques à partir des sucres présents dans le fourrage. Choisissez des produits avec des données de recherches indépendantes ­rapportant de faibles pH, une récupération accrue de matière sèche, une meilleure stabilité aérobique ou des performances améliorées des animaux. Si la levure sauvage est un problème courant, choisissez un inoculant bactérien avec Lactobacillus buchneri, une bactérie qui produit de l’acide acétique.

Enfin, contrôlez la moisissure et la levure sauvage lorsque vous utilisez vos fourrages. Les inhibiteurs de moisissures tamponnés contenant un mélange d’acide propionique et d’acides tels que l’acide acétique contribuent à prolonger la durée de conservation des rations de produits laitiers. Les acides organiques mélangés appliqués au cours de la sortie peuvent améliorer la durée de vie de la ration totale mélangée (RTM).

Des programmes complets de contrôle microbiologique conduisent à une alimentation de meilleure qualité grâce à la préservation des nutriments. Il existe une grande variété ­d’additifs qui peuvent aider à améliorer la qualité du fourrage pendant la récolte et le stockage. Consultez un spécialiste des fourrages ou un consultant en agronomie pour choisir le meilleur additif de ­fourrage pour votre exploitation. 

Véronique Hébert-Lussier, Directrice marketing et communications pour Kémin