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Des producteurs s’affairaient déjà aux champs lors du passage de La Terre à Saint-Edmond-de-Grantham, dans le Centre-du-Québec, le 12 avril. Il est rare dans cette région que la chaleur soit si précoce, ce qui entraîne des inquiétudes.
« Ce n’est pas normal que les bourgeons soient si gonflés à ce temps-ci de l’année. Comme il est tôt, les risques de gel sont encore grands. Si mes bourgeons gèlent, je n’aurai pas de récoltes », a témoigné Claude McClure, de la Ferme Rivnoire, qui s’inquiétait pour sa culture de bleuets de corymbe. « C’est arrivé six ou sept fois en 26 ans que je n’ai pas eu de récoltes, parce que mes bourgeons ont gelé au mois de mai. On va espérer que ça se passe bien cette année », a-t-il ajouté en continuant de tailler ses branches d’arbre.
« Ce n’est pas le temps du tout de semer le soya, mais j’ai déjà pris une chance avec l’orge. On va voir ce que ça donne », a pour sa part indiqué le propriétaire de la Ferme agricole 122, Jean-Claude Paradis. Lorsque La Terre l’a rencontré, il profitait des sols particulièrement secs pour procéder, avec l’aide de quelques employés, à des travaux sur sa terre qu’il ferait normalement à la fin-août. « C’est tellement sec, parce qu’il n’y a presque pas eu de pluie, a-t-il soutenu. Tout commence trop tôt. J’ai peur que ce ne soit pas bon pour la récolte », a avancé le producteur.