Forêts 23 février 2021

L’homme-cheval

Le plaisir de vivre en milieu rural, c’est parfois simplement de profiter de la nature. Voilà la philosophie de Sébastien Roy qui sort son bois sans machine ni moteur, seulement avec la force humaine.

« Je coupe du cèdre pour me faire des piquets. Je les ramène en traîneau. J’y prends plaisir. C’est tellement paisible en forêt et ça me fait de l’exercice », témoigne celui qui parcourt un peu plus d’un kilomètre attelé à son traîneau. Une partie du trajet est en bordure de la route, sous l’œil intrigué de quelques résidents qui le regardent passer avec son traîneau de billots. Cet agriculteur de Saint-Cuthbert, dans Lanaudière, coupe également son bois de chauffage. Il a toujours aimé la forêt, lui qui détient un diplôme d’études professionnelles en aménagement de la forêt. Le boisé près de chez lui ne lui appartient pas, mais le propriétaire lui donne la permission d’y couper du bois, sachant justement que tout est réalisé… à échelle humaine.