Actualités 20 septembre 2020

Redonner vie à un sol en friche

Une entreprise de Lévis, Les Équipements Wil-Be, a développé il y a trois ans une gratte niveleuse à multiples fonctions, dont celle servant à défricher des surfaces abandonnées afin de les remettre en état de culture. Couplée à un tracteur de 150 à 200 chevaux, la Smart Surface Tools (modèle Dozz-R) est en mesure de déraciner des arbres et d’extraire des pierres de différentes tailles.

Robuste et polyvalent, le modèle Dozz-R est l’outil idéal pour remettre une terre en friche en culture. Photo : Gracieuseté Les Équipements Wil-Be
Robuste et polyvalent, le modèle Dozz-R est l’outil idéal pour remettre une terre en friche en culture. Photo : Gracieuseté Les Équipements Wil-Be

« En moins de six heures, nous avons défriché un terrain de 22 000 pieds carrés où poussaient des arbres de six à sept pouces de diamètre », explique Marc Doyon, responsable de la mise en marché pour l’entreprise lévisienne. Pouvant travailler autant de l’avant qu’à reculons, le Dozz-R est composé de deux sections : une de décompaction (peigne avec dents) à l’avant et une seconde de nivellement à l’arrière (gratte).

Dans un premier temps, la gratte est levée à environ six pieds pour coucher les arbres par terre afin d’exposer leurs racines. Puis, dans une seconde opération, la gratte est remise à hauteur du sol pour déraciner les arbres et les pousser hors de la zone de défrichage. Dans le cas de travaux d’envergure, la partie avant peut être changée pour un module d’attache équipé de jambes de scarification permettant de sortir des roches de grandes tailles. Les deux sections sont fabriquées en acier industriel CHT 400, mais les différents types de peignes sont aussi disponibles en carbure avec une durabilité cinq fois supérieures à l’acier.

Cette étape de défrichage est préalable à un travail conventionnel du sol permettant de remettre une surface en culture. Pour un Dozz-R avec une gratte de 10 pieds de largeur, il faut compter environ 6000 $ pour un modèle de base, mais près de 20 000 $ pour des dents en carbure. 

Bernard Lepage, collaboration spéciale