Actualités 28 août 2014

Des employés qui lâchent en pleine saison…

1e3fb1a1b67222f1b8bc11066c80ea7bec91920bfd2aeec21f0b8e440c705189eda47fb92ac24938b908e7f6e279def60edab64af4abd4d9734b1f75b1ee399a889638a62c3401b9f82abbeea545c84d045da3cbc4ad3f1e42fb06d07d00f9f2

La main-d’œuvre représente un souci de taille pour plusieurs fermes, notamment celles sous régie biologique, où les travaux manuels sont légion. De fait, les faibles salaires, couplés aux nombreuses heures de travail, rebutent plusieurs employés…

En fin de compte, le producteur écope. « Mon stagiaire est reparti d’urgence en France le 12 juin et trois jours plus tard, mon autre employé m’annonçait qu’il quittait, en plein cœur des travaux, même s’il m’avait dit que tout allait bien quelques jours auparavant. Un méchant impact! Je me suis ramassé avec tout l’ouvrage sur le dos et des journées de 20 heures pour essayer de passer à travers », mentionne Thomas Vinet, copropriétaire des Fermes Bio-Net, une entreprise de grandes cultures située à L’Orignal, près de Hawkesbury. Visiblement épuisé, le jeune producteur est également déçu. « Je paye mes employés 18 $ de l’heure, ce n’est pas comme si c’était le salaire minimum. Le problème : les gens ne veulent pas travailler, surtout les fins de semaine. J’essaie d’être flexible avec mes employés, mais certains quittent sans crier garde. C’est difficile », insiste-t-il, précisant qu’il a même suivi des cours en gestion des ressources humaines à la ferme afin d’accroître ses succès auprès des ouvriers.

À lire dans l’édition de cette semaine de La Terre de chez nous.