Actualités 22 mars 2017

De quoi s’agit-il ? – Carottes et registres d’analyse des sols

Au fil des ans, l’agronomie s’est développée de façon importante grâce aux percées effectuées dans les autres sciences. L’analyse de la composition des éléments (sols ou autres) en est un exemple, notamment au Québec.

Au 19e siècle, le premier ministre Honoré Mercier demanda au Séminaire de Saint-Hyacinthe de fonder un laboratoire de chimie agricole pour la province. Les activités de ce laboratoire commencèrent en septembre 1890 et se déroulèrent à Saint-Hyacinthe jusqu’en 1932, année du déménagement de celui-ci à Québec. Son orientation s’était alors spécifiquement dirigée vers l’analyse des sols.

Dans ce laboratoire, on procéda à diverses analyses physiques, chimiques et bactériologiques durant les années 1889 à 1932, et ce, sur des produits les plus divers tels qu’insecticides et fongicides, aliments pour le bétail, eau, coquillages, mil, ensilage, vin, terre, engrais, amendements et produits laitiers. Les données visaient à améliorer le rendement et l’on s’en servait afin de proposer des conseils agronomiques en fonction des résultats souhaités selon les paramètres découverts.

Le Musée a conservé certains artéfacts de ce premier laboratoire de chimie agricole de Saint-Hyacinthe, notamment les registres complets des résultats d’analyse de 1915 à 1932. Il dispose aussi de 28 carottes de verre contenant des échantillons de sol de la période suivante, soit après l’établissement du Laboratoire d’analyse des sols à l’École supérieure d’agriculture, de La Pocatière, en septembre 1937.

Musée québécois de l’Agriculture et de l’Alimentation.