Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La luzerne est la culture ayant les besoins en soufre (S) les plus élevés. En moyenne, une récolte de luzerne de 9 tonnes/hectare prélève 22,4 kg/ha de S. Les plants carencés en S seront étiolés et chétifs.
Les effets d’une carence en S peuvent être marqués ou nuls. L’échantillonnage des tissus de luzerne est une méthode efficace pour déterminer si un apport en S entraînera ou non un gain.
La disponibilité du S varie d’un site à l’autre, d’une année à l’autre, et en fonction des conditions climatiques. En plus, la teneur en matière organique (m.o.) du sol a également une influence sur sa disponibilité.
Les signes d’une carence en soufre
Les carences se manifestent souvent dans les sols pauvres en m.o. et apparaissent d’abord sur les monticules érodés;
Les plants sont chétifs, étiolés, et uniformément vert pâle ou jaunâtres comparativement aux plants sains où la partie supérieure est jaune et la partie inférieure est verte;
L’ensilage de luzerne carencée peut avoir une teneur en protéine brute inférieure de trois unités de pourcentage ou moins à l’ensilage de luzerne non carencé;
On parle d’une carence en soufre lorsque la teneur en S de la luzerne est inférieure à 0,25 % de la matière sèche.
Moment d’application
Le soufre doit être sous forme de sulfate pour être utilisable par la plante;
On suggère une application de sulfate au printemps lorsque la culture commence à verdir;
Le soufre élémentaire (0-0-0-90) est transformé en sulfate par oxydation par les bactéries du sol. Il est donc libéré plus lentement. Un apport de 56 kg/ha au moment de l’établissement devrait être suffisant pour une luzernière d’une durée de vie de trois ans.
Marie Landry-Blais, agr. DuPont Pioneer