Vie rurale 17 août 2018

Pour le meilleur et pour le pire dans les vignes

Natania et Mathieu se sont rencontrés à l’école, il y a trois ans. Ils ont uni leurs destinées le 21 juillet, au Vignoble et Cidrerie Coteau Rougemont. Quant à Patrick Boulet, il se mariera le 29 septembre, au Cep d’Argent, à Magog.

« J’avais réellement à cœur de me marier dehors, raconte Natania Lemieux Cocher, l’heureuse élue du cœur de Mathieu Cocher. C’est important, par contre, que les gens n’aient pas trop d’attentes parce qu’il peut pleuvoir. Il faut vraiment avoir un plan B. » Ce plan B était justement offert par leurs hôtes, qui louent une salle gratuitement aux mariés en cas d’intempéries, ce qui a allégé le poids de l’organisation qui pesait sur leurs épaules. C’est après un an de fiançailles qu’ils ont décidé d’entamer le processus pour se marier, qui a duré six mois.

« On est tombés sur le vignoble par hasard. On voulait vraiment avoir un beau mariage, sans que ça coûte une fortune, ajoute-t-elle. En plus, le processus d’organisation n’était pas stressant puisqu’il n’y avait pas d’échéancier serré. » La personne responsable de l’organisation de leur mariage a d’ailleurs passé toute la journée des célébrations sur place pour en assurer le bon déroulement, un point très positif selon le couple.

« La vue était très romantique. Ça accentuait la beauté du mariage », indique l’une des invités, Mélina Gagné. Selon elle, le point fort du vignoble était « l’attitude du personnel; l’accueil était très invitant et les serveurs, très sympathiques ». Les célébrations ont eu lieu sans problèmes techniques, ce qui a permis à tous de profiter pleinement de la journée.

Patrick Boulet, qui se marie le mois prochain au Vignoble Le Cep d’Argent, mentionne : « C’était important pour nous de pouvoir faire à la fois la cérémonie et le repas au même endroit. Nous ne voulions pas devoir aller à l’église. » Il ajoute que ses invités « sont très contents que le mariage ait lieu dans un vignoble, puisque ça permet de découvrir les produits avec une approche différente ». 

Pas pour tous les producteurs

Après cinq mariages à sa ferme de Saint-Fulgence au Saguenay, Carmen Tremblay a décidé que ce type d’événement n’était pas pour elle. « Les mariages qu’on faisait étaient intimes [dans la salle à manger de 32 places], mais ça prend de l’espace. Nous sommes donc plus actifs dans le tourisme individuel, une clientèle qui me plaît plus que les groupes », explique la propriétaire de La Vieille Ferme.

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