Vie rurale 31 mars 2017

Le jeu, plus simple que la réalité?

Un duel improbable entre gamers et agriculteurs a eu lieu cette semaine, au Vermont.

Vous avez sans doute entendu parler de la nouvelle console de jeu, la Nintendo Switch. Celle-ci présente un jeu, 1-2 Switch, dans lequel un défi de traite de vaches est présenté au joueur.

Un musée agricole américain, le Billings Farm & Museum, situé au Vermont, a décidé de mettre au défi des représentants de Nintendo, rappelant que traire de vraies vaches était bien plus complexe que de le faire virtuellement. Il a donc envoyé une lettre au géant mondial du jeu vidéo pour le mettre au défi. « Défi accepté. On réserve nos vols », a répondu l’entreprise par l’entremise de sa page Facebook.

C’est ainsi que deux représentants de Nintendo, Tim Kwong, responsable du marketing, et David Young, directeur adjoint aux relations publiques, ont fait le chemin de Silicon Valley à Woodstock pour affronter deux agriculteurs, Alayna Perkins et Tyler Catterall, bien plus habitués à traire des vaches réelles que celles composées de pixels sur un écran.

Les représentants de Nintendo ont eu l’occasion d’apprendre les rudiments de la traite de vaches. Crédit photo : Nintendo
Les représentants de Nintendo ont eu l’occasion d’apprendre les rudiments de la traite de vaches. Crédit photo : Nintendo

L’affrontement a eu lieu au beau milieu de l’étable où les 35 vaches Jersey de la ferme sont gardées. Par respect pour les bêtes, le tout étant chronométré, c’est sur le terrain numérique que la bataille a été livrée. Au final, Kwong et Young ont tous deux remporté leur duel les mettant aux prises avec les « vrais » professionnels.

Les deux hommes qui travaillent généralement dans les bureaux de Nintendo dans le nord de la Californie ont pu voir comment la traite se passe dans la réalité et ont même pu expérimenter la chose. Une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

« Je vais ajouter “a trait une vache” dans mon profil LinkedIn », a blagué Kwong lors d’une entrevue dans le Valley News, un journal local. « Je n’avais jamais mis les pieds dans une ferme auparavant. Ces travailleurs se lèvent à quatre heures tous les matins. Nous ne pouvons que leur lever notre chapeau. »