Vie rurale 18 octobre 2018

Bilan de ma première saison

Wouah! Ça y est, je suis passée à travers ma première saison en tant qu’agricultrice! Vous savez ce que je me suis le plus répété chaque fois que le lever était difficile et que j’arrivais finalement dans mon champ après 30 minutes de route?

Maudit que je suis chanceuse!

Il n’y a pas de retour en arrière possible. Non, Madame!

Il y a des hauts, il y a des bas… Mais globalement, c’est positif.

agrimom_bigboxAh oui! Autre point positif : on a finalement trouvé notre maison et plein d’espace pour cultiver. Mais la conciliation travail-famille avec un homme qui est également à son compte et qui travaille six jours (et soirs) sur sept en moyenne, ce n’est pas évident lorsqu’on cultive à une demi-heure de chez soi!

D’ailleurs, parlons-en de cette conciliation travail-famille. Mes cocos (8 et 10 ans) ne sont pas nés dans ce monde que j’aime tant. Oui, ils sont venus au jardin avec moi étant plus petits, mais n’ont jamais démontré un engouement (disons-le comme ça) réel pour la chose, sauf pour manger des carottes, évidemment!

Donc, venir avec leur mère dans un champ sans amis, sans jeux, sans autre occupation que la nature qui les entoure ou les livres qu’ils ont traînés avec eux, c’est pas l’activité de l’année, m’man! 

Malheur! J’ai des cocos de ville!

Disons qu’ils sont tout le contraire de leur mère de ce côté! Vous m’auriez laissé lousse dans un champ à leur âge et vous auriez eu à m’appeler pour le souper. Ça n’aurait pas été moi qui vous aurais demandé quand on allait partir.

Bref, tout ça pour dire qu’avec le déménagement, j’espère que tout le monde y trouvera son compte. La liberté que mes cocos espèrent (c’est pas drôle, j’ai presque l’impression de les avoir mis en prison… une prison en pleine nature!) et la liberté de travailler dehors sans contrainte de temps pour moi.

Travailler dehors, beau temps, mauvais temps, c’est devenu une nécessité, un besoin, une drogue. Dites-le comme vous le voulez, ça fait partie intégrante de mon ADN. 

Donc, encore une fois je réitère : oui, je le veux. Et vous?

Et si vous avez des trucs pour la conciliation travail-famille, je suis preneuse! 

Isabelle Bureau, Agrimom.