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C’est le 26 août, avec une équipe de six nouveaux enseignants, que les 24 premiers étudiants ont été accueillis dans le nouveau pavillon d’enseignement délocalisé en médecine vétérinaire de l’Université de Montréal (UdeM) sur le campus de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
L’ouverture de ce centre délocalisé est l’un des moyens mis en place par la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) pour contrer la pénurie de vétérinaires qui touche plus durement certaines régions éloignées ainsi que le secteur de pratique des grands animaux depuis quelques années.
Ainsi, parmi les 24 nouveaux admis de la cohorte de Rimouski, huit proviennent de régions identifiées comme « fragilisées » par rapport à l’accès aux services en médecine vétérinaire par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, et neuf ont été sélectionnés sur la base de leur intérêt pour le profil de formation sur les grands animaux, précise Geneviève O’Meara, conseillère en relation avec les médias à l’Université de Montréal.
La rentrée au nouveau pavillon s’est déroulée avec beaucoup de fébrilité, rapporte David Francoz, doyen de la FMV de l’Université de Montréal, qui précise que ce centre délocalisé est une première pour la Faculté. Les étudiants ont commencé leurs cours le 28 août, après deux jours d’activités d’accueil où, notamment, des cliniques vétérinaires et des propriétaires de fermes et d’écuries de la région de Rimouski ont été invités. « On espère créer des collaborations entre nos étudiants et le milieu, non seulement pour leur formation, mais aussi pour qu’ils puissent faire des stages par eux-mêmes, hors programme », spécifie M. Francoz.
Ces étudiants suivront les trois premières années de leur formation en médecine vétérinaire à Rimouski, après quoi ils iront terminer leur parcours au campus de Saint-Hyacinthe, où se trouve l’hôpital de la FMV. « Par contre, dans leur dernière année de formation, il y a aussi des stages à l’externe qui font partie du programme, et ces étudiants pourront retourner en région », précise le doyen.
Plus de vétérinaires sur le terrain dès juin 2025
Si la formation ne fait que commencer du côté de Rimouski, d’autres mesures mises en place pour amoindrir la pénurie de vétérinaires du côté du campus de Saint-Hyacinthe devraient commencer à porter fruit dès juin prochain. « Il faut considérer qu’il y a toujours un décalage entre le moment où on admet les étudiants et celui où ils obtiennent leur diplôme, mais on va commencer à voir les effets dès la fin de l’année scolaire 2024-2025, en juin, avec la diplomation des premiers étudiants admis il y a cinq ans dans le profil grands animaux à Saint-Hyacinthe », mentionne M. Francoz.
Il se réjouit d’ailleurs que sur les 15 étudiants admis dans ce profil, un seul a changé de parcours en cours de route. « Il ne reste qu’à voir, quand ils vont obtenir leur diplôme en juin, comment ces étudiants vont se positionner sur le marché et dans quelles régions », fait remarquer le doyen de la FMV.