Politique 24 novembre 2019

Un premier vote à l’UPA en 10 ans

Au prochain Congrès général de l’Union des producteurs agricoles (UPA) en décembre, le président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, Christian St-Jacques, tentera de ravir à Paul Doyon le titre de deuxième vice-président.

Ce sera la première fois en 10 ans que les délégués exerceront leur droit de vote. La dernière fois, c’était en 2009, alors que Christian Lacasse était parvenu à conserver son siège de président en obtenant neuf voix de plus que Marcel Groleau. Depuis, tous les vice-présidents et présidents de l’Union des producteurs agricoles (UPA) ont été élus par acclamation.

C’est le cas cette année pour l’actuel président Marcel Groleau et le premier vice-président, Martin Caron, qui amorceront respectivement un 5e et un 2e mandat, après deux mandats à la 2e vice-présidence pour Martin Caron.

Au moment d’accorder une entrevue à La Terre, Paul Doyon ne savait que depuis 24 heures qu’il aurait à défendre ses couleurs en vue du scrutin. « Ça fait seulement deux ans que je suis là. On a des choses entamées et des choses que je souhaite poursuivre. On va faire campagne et rencontrer les gens », explique le producteur laitier et acéricole de Saint-Joseph-des-Érables. Le dossier de la santé animale, des finances et de la communication lui tiennent particulièrement à cœur, notamment les défis portés par l’opinion des consommateurs sur les pratiques agricoles.

Pour le producteur de porcs et de grandes cultures Christian St-Jacques, le poste de 2e vice-président
est la suite logique d’un parcours de 36 ans auprès de l’UPA, dont 7 à la tête de la Fédération de l’UPA de la Montérégie. Le producteur souhaite prendre son temps avant de dévoiler les dossiers sur lesquels il fera campagne. « Les grands enjeux que j’ai toujours défendus et dans quoi je me suis pas mal dévoué [sont] la protection du territoire agricole, l’environnement et la vie syndicale », dit-il.

Vote

Les candidats feront campagne pendant un mois et s’adresseront pour une dernière fois aux délégués le 4 décembre au Congrès. Le vote se tiendra sur place, le lendemain.

En cas de défaite, Christian St-Jacques réintégrera son poste à la tête de la Fédération. Paul Doyon, pour sa part, ne souhaite pas se projeter dans l’avenir pour l’instant.