Politique 9 septembre 2021

Marcel Groleau tire sa révérence

Après dix ans à la présidence de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau ne sollicitera pas de nouveau mandat. Il a annoncé sa décision le 8 septembre au conseil général de son organisation syndicale. Celui qui a été élu cinq fois sans opposition souhaite maintenant prendre plus de temps pour sa famille et lui.

« Quand tu es président, ça t’accapare à 100 % de ton temps et de ton esprit. Là, je veux prendre du temps pour profiter de la vie », souligne celui qui est grand-père. Marcel Groleau a également occupé le poste de président de la Fédération des producteurs de lait du Québec de 2004 à 2011. Après toutes ces années d’implication, il avoue ne pas avoir de plan précis pour la suite.

En entrevue, le producteur laitier de Thetford Mines a rappelé qu’à son arrivée à l’UPA, il avait comme objectif d’améliorer la communication entre les producteurs et les citoyens ainsi que l’image de l’organisation. « Je voulais être plus présent dans les médias pour témoigner de la réalité des agriculteurs, des situations que l’on vit et les améliorations que les agriculteurs font dans leurs entreprises. Je crois que j’ai assez bien réussi », affirme-t-il, soulignant être de plus en plus sollicité par les médias.

Le président sortant voulait aussi que l’union soit plus rassembleuse. Il se réjouit d’avoir réussi à mettre en place différentes tables réunissant divers intervenants autour d’un même sujet, telles que celles de la production biologique et des marchés de proximité. Pour lui, « c’est la clé de l’union » de toujours travailler ensemble, que ce soit pour un enjeu commun ou plus particulier à un groupe.

Marcel Groleau souhaite d’ailleurs que son successeur s’aventure sur cette même voie de communicateur et de rassembleur. Le nouveau conseil devra aussi poursuivre le travail amorcé dans différents dossiers, dont ceux de la Loi des producteurs agricoles afin d’ajuster les cotisations, des programmes de gestion de risques afin qu’ils soient mieux adaptés à la réalité d’aujourd’hui et de la transition vers une agriculture plus écologique.