Politique 19 septembre 2014

Clément Gignac remplace Nathalie Normandeau

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Clément Gignac va remplacer Nathalie Normandeau comme ministre des Ressources naturelles et responsable du Plan Nord.

Le premier ministre Jean Charest a procédé à un remaniement ministériel dès le lendemain de la démission de la vice-première ministre Nathalie Normandeau, qui occupait également la fonction de ministre des Ressources naturelles.

Yvon Vallières, ancien ministre de l’Agriculture et président de l’Assemblée nationale, réintègre le cabinet à titre de ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie. Le doyen de la députation libérale sera aussi responsable de la Réforme des institutions démocratiques et de l’Accès à l’information.

Par ailleurs, Sam Hamad quitte le ministère des Transports et remplace Clément Gignac au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Pierre Moreau est le nouveau ministre des Transports. Line Beauchamp, qui demeure ministre de l’Éducation, se voit accorder le titre de vice-première ministre. Le ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sera dorénavant Yves Bolduc, qui conserve par ailleurs le portefeuille de la Santé.

Un économiste réputé aux Ressources naturelles

Le nouveau ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, est un économiste de formation qui a occupé plusieurs postes de direction pour le compte des gouvernements québécois et canadien, de même que pour la Banque Nationale. Il a été élu en 2009. M. Gignac hérite donc de dossiers épineux comme celui des redevances minières, du nouveau régime forestier et bien entendu celui du développement du gaz de schiste.

En 2008, à titre d’économiste en chef de la Banque Nationale, M. Gignac s’exprimait devant le Conseil de l’industrie forestière du Québec où il se faisait relativement rassurant pour l’avenir de l’industrie forestière. « Je dirais quasiment qu’on est plus à l’aise avec un plus petit entrepreneur qui a une vision stratégique et qui connaît son marché qu’avec de gros noms qui n’ont pas nécessairement de contrôle sur leur marché parce que ce n’est pas eux qui déterminent le prix », avait alors déclaré l’économiste du secteur bancaire cité par Radio-Canada.