Économie 8 août 2020

Six décennies d’innovation

De ses débuts modestes il y a 60 ans jusqu’à sa conquête du marché bio, la Ferme des Voltigeurs a toujours élevé ses poulets avec la même fougue et le même esprit d’innovation.

« Nous avons cet esprit entrepreneurial en nous; c’est sûrement génétique! » lance Dominique Martel, président et directeur général de l’entreprise familiale spécialisée dans l’élevage, l’abattage, la transformation et la mise en marché de poulets de grain végétal sans sous-produits animaux avec un cahier des charges vérifié par le Bureau de normalisation du Québec ainsi que de poulets biologiques certifiés par Ecocert Canada.

Plus important producteur de poulets de grain végétal nourris sans sous-produits animaux au Québec, la Ferme des Voltigeurs est synonyme de qualité depuis 1958. Ses oiseaux, élevés en liberté dans un espace de 10 à 20 % plus grand que la moyenne de l’industrie, sont nourris de grains et d’additifs complètement végétaux. « Le coût de production est plus élevé de quelques cents le kilo, mais on a bâti notre clientèle sur la qualité. »

La Ferme des Voltigeurs est très fière de ses quatre points de vente directe  à Drummondville.
La Ferme des Voltigeurs est très fière de ses quatre points de vente directe à Drummondville.

Être visionnaire

Avant de voir ses poulets et ses produits de prêts-à-manger distribués dans la plupart des supermarchés Metro et IGA du Québec, la famille Martel a connu de très modestes débuts.

« Ce sont nos parents qui ont démarré l’entreprise. Denise Turcotte, notre mère, a commencé à vendre des poulets au Marché public de Drummondville en 1958. Puis, notre père Georges Martel a amené l’idée de faire l’élevage de volailles sur les terres familiales. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour développer la ferme en plus d’élever quatre enfants », raconte Dominique Martel.

En 1985, pour se distinguer des grands joueurs de l’industrie, la famille a amorcé un tournant majeur dans sa stratégie : produire un poulet de grain végétal sans sous-produits animaux. Ce créneau lui a permis de trouver des débouchés dans les boucheries de Montréal et Québec. Propulsée par ce succès commercial, la ferme a fait construire d’autres poulaillers et a adopté la méthode de refroidissement à l’air, plutôt qu’à l’eau, en raison de ses nombreux avantages. La production de poulets biologiques s’est ajoutée en 2008.

Au fil des ans, les autres enfants de Denise et Georges, Bernard, Nathalie et Georges Jr., se sont joints à l’équipe pour contribuer à la prospérité de la ferme qui compte maintenant 200 employés.

On entrevoit l’avenir avec optimisme, car une troisième génération de Martel est déjà à l’œuvre dans l’entreprise. L’appétit des Québécois pourra être comblé pendant encore de nombreuses décennies! 


Ce portrait d’entreprise d’ici est une présentation de