Actualités 9 novembre 2018

Plus de temps au chalet pour François Gendron

LA SARRE — Depuis les 42 dernières années, François Gendron a passé bon nombre d’heures sur les routes. Faire la navette entre La Sarre et Québec ou conduire à travers les 42 municipalités de sa circonscription était routinier pour le député d’Abitibi-Ouest. Après s’être retiré de la vie politique, il espère maintenant pouvoir profiter davantage de son « havre de paix », au lac Duparquet.

« Pour moi, c’est un lieu privilégié de tranquillité et de bien-être », affirme François Gendron, à propos de son -chalet qu’il possède depuis 1968, aux abords d’une baie du lac Duparquet, près de La Sarre, en Abitibi. « C’est clair que ça fait partie de mes projets d’y passer plus de temps », -mentionne-t-il. C’est lors du mois de juillet que le retraité de -l’Assemblée nationale s’y réfugie. 

Maintenant qu’il s’est retiré de la vie politique, celui qui était le doyen de l’Assemblée nationale espère pouvoir passer plus de temps à son chalet et avec ses petits-enfants.
Maintenant qu’il s’est retiré de la vie politique, celui qui était le doyen de l’Assemblée nationale espère pouvoir passer plus de temps à son chalet et avec ses petits-enfants.

« Normalement, le 1er juillet, journée de la Confédération, comme je n’avais rien à fêter, j’allais au chalet. Et même si je devais partir pour Amos ou ailleurs, quand je revenais, au lieu d’aller coucher à La Sarre, je me rendais au chalet », raconte-t-il. 

Le paradis de pêche qu’est le lac Duparquet est aussi un lieu de vacances et de rassemblement pour François Gendron, sa famille et ses amis. En plus de s’adonner à la marche, au vélo et au kayak, et de faire quelques balades en quatre-roues, il peut, seul ou avec ses petits-enfants, faire la cueillette de petits fruits. « Ça fait 45 ans que je vais aux fraises des champs, aux framboises et aux bleuets », lance-t-il fièrement. 

François Gendron se souvient d’avoir toujours eu cet amour de la nature. Il a grandi à la ferme de ses parents, en périphérie de La Sarre. Il foulait son territoire à la recherche de bestioles égarées, comme le lièvre ou la perdrix. « Moi, je suis un marcheux, souligne-t-il. J’ai toujours aimé marcher en forêt et à la ferme familiale. C’est un exercice très bénéfique pour la réflexion et la méditation. »

Le rôle de député, mais aussi les différents postes de ministre qu’il a occupés – dont celui de l’Agriculture – lui ont fait découvrir des secrets bien cachés de la nature abitibienne. « Je suis arrêté quelques fois dans le village de Clerval pour observer les extraordinaires aurores boréales. Il y a un endroit où on a pratiquement une vue à 180 degrés face à nous, du côté ouest. À Roquemaure, il y a également quelques points de vue à couper le souffle. Je sais qu’il n’y a pas beaucoup d’Abitibiens qui ont eu la chance de voir ça », reconnaît-il.