International 10 août 2020

Le point sur les mystérieuses semences

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) poursuit son enquête concernant l’envoi dans de nombreux foyers canadiens de mystérieuses semences non sollicitées. Jusqu’à présent, elle a reçu 750 signalements à travers le pays.

L’ACIA constate que les emballages proviennent de plusieurs pays différents et bon nombre sont déclarés comme des jouets ou des bijoux, ce qui explique que les envois n’aient pas été identifiés comme contenant des semences. Bien qu’elles « semblent présenter un faible risque », les semences ne doivent pas être plantées. Ceux qui les reçoivent doivent mettre les semences, l’emballage et l’étiquette postale dans un sac scellé à l’intérieur d’un deuxième sac scellé, puis contacter un bureau régional de l’ACIA.

Selon les analyses, les semences proviennent d’un éventail d’espèces végétales, dont la tomate, la fraise, la rose et… certaines semences de mauvaises herbes déjà présentes au Canada (bourse-à-pasteur et sagesse-des-chirurgiens).

Les Producteurs de grains inquiets

Cette affaire de mystérieuses semences suscite de l’inquiétude chez les Producteurs de grains du Québec. L’organisation a exprimé des craintes au sujet des lacunes mises en lumière par cette affaire, exprimant le souhait que « les autorités prennent toutes les mesures possibles pour éviter la propagation d’espèces invasives qui pourraient affecter les cultures du Québec ».

Le ministère québécois de l’Agriculture a adressé une communication électronique aux producteurs agricoles les appelant à la prudence dans la manutention et l’utilisation de ces semences.