International 25 février 2019

C’est parti pour le SIMA 2019

PARIS — Le Salon international de la machinerie agricole (SIMA) est un véritable magasin de jouets… format géant.

C’est dans une installation de 128 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 24 terrains de football américain, que 1 800 exposants provenant de 42 pays rivalisent d’ingéniosité pour capter l’attention d’un public toujours plus nombreux. Selon le directeur des communications de l’événement, Sébastien Garnier, le SIMA 2019 devrait accueillir environ 230 000 visiteurs en provenance de 135 pays.

« Cette année, le Salon répond à des problématiques vécues par des producteurs partout dans le monde en traitant d’agriculture connectée, mais aussi d’agronomie et d’agriculture bio », explique celui qui a passé les 18 derniers mois à organiser le SIMA. « Depuis 2017, nous mettons l’accent sur l’innovation en créant notamment deux villages de start-up dans lesquels 35 entreprises démontrent des technologies de pointe, principalement en matière d’applications pour aider les producteurs à œuvrer ensemble, en collaboration. »

Traverser l’Atlantique

Plusieurs Québécois ont fait le voyage pour venir découvrir des tracteurs, des moissonneuses, des fourragères et d’autres machines. Pour Jean Mallette, professeur en mécanique agricole au Centre de formation professionnelle des Moissons, à Beauharnois en Montérégie, une visite au SIMA était non seulement un incontournable, mais c’est la cerise sur le gâteau pour les jeunes étudiants qui l’accompagnent.

« On est ici pour finir notre périple, apprécier la technologie et enrichir le bagage de nos étudiants », explique celui qui a planifié ce voyage en Europe plusieurs mois d’avance avec ses élèves. « Il y a des choses présentées ici qu’on n’a pas la chance de voir chez les concessionnaires, comme de nouvelles batteuses, de l’autoguidage, des drones, etc. On parle souvent de ces technologies dans les cours, mais on n’a pas vraiment la chance de les avoir. »

Bien sûr, un tel voyage vient avec quelques petits « travaux » que les participants doivent effectuer.

« À leur retour à l’école, les étudiants vont préparer une présentation pour leurs collègues de première année et nos partenaires », ajoute M. Mallette. Celui-ci s’est rendu au SIMA avec quatre étudiants du programme de formation professionnelle qui en compte une vingtaine.

« On voit beaucoup de choses qu’on n’a pas la chance de voir au Québec », souligne pour sa part Marco Lavallée, qui vient de terminer son diplôme d’études professionnelles en mécanique agricole et qui travaille déjà chez un concessionnaire New Holland, au Québec. « Pour l’instant, ce qui m’a le plus impressionné, c’est le tracteur au méthane de New Holland. C’est une toute nouvelle technologie. C’est beau à voir. »

Chose certaine, des trouvailles, il y a en a beaucoup. Au cours des prochains jours, suivez La Terre de chez nous sur Facebook, YouTube et à laterre.ca pour y voir quelques présentations de produits et de nouveautés au SIMA.